GIEE NOV 2018

On peut constater que la DRAAF à modifier la « copie » vu le peu de dossiers qui étaient présentés,comme quoi,  il ne faut pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Sol Parthre….. : maintenant aux agriculteurs de monter dans le train ,ce n’est pas un TGV….mais cela va tout de mème dans le bon sens .

Compte-rendu réunion expertise GIEE AuRA du 7 novembre à Lyon

Le groupe d’experts présents est composé par des représentants des DDT, de la DRAAF, TRAME (association de développement agricole et rural), FRAB (agriculture biologique), ISARA (école ingénieur agricole), FRCUMA, Chambre régionale agriculture, INTACT (développement rural Ardèche).

Nous avons passé 21 dossiers en revue sous la houlette de Mme JORDAN (DRAAF) qui est en charge des dossiers de demandes de reconnaissance GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Ecologique) donnant droit à des financements.

Un seul dossier a été approuvé en GIEE en 2ème présentation.

La DRAAF a réagi au manque de présentation de dossier dans notre région en finançant un nouveau système d’« émergence » qui aiderait (avec un financement) en amont des groupements d’agriculteurs pendant 1 an afin de présenter au final un dossier de reconnaissance GIEE .

La reconnaissance GIEE est définie par des textes, mais l’interprétation est différente suivant les régions, notre région AURA n’étant pas grande pourvoyeuse de GIEE reconnus par rapport à d’autres régions …

Les financements GIEE sont une aide pour que des groupes d’agriculteurs mutualisent leurs expériences dans le sens d’une transition vers l’agroécologie, ce terme à mon sens est un peu trop « fourre-tout », dans certains dossiers on pressent la pêche aux subventions, sport auquel les agriculteurs sont devenus spécialistes…. Mais les experts ne sont pas toujours dupes et dans certains dossiers le deuxième E (écologique) de GIEE n’est pas une évidence….

Le nouveau dispositif (émergence) permet donc de nouvelles demandes qui seront entérinées ou pas après examen de la demande de reconnaissance GIEE.

Seulement 2 dossiers (sur 20) ont été rejetés, car la réflexion a été formulée: « nous » sommes riches, alors ne faisons pas trop les délicats……le ministère ayant alloué une enveloppe, ne coupons pas les velléités des agriculteurs se dirigeant volontairement vers une transition agroécologique.

La capitalisation des acquis des GIEE reste à faire, des outils de réflexion sur la communication à travers divers supports sont à mettre en place, et cela n’a guère évolué depuis l’année dernière.

La problématique de ce système est qu’il est très ouvert, (s’il est trop rigide, cela n’engage pas la transition) mais cela laisse aussi la porte ouverte à l’opportunisme.

La vigilance est nécessaire, car le conglomérat FNSEA est très efficace en reprenant à leur compte le vocabulaire et le discours de l’agriculture BIO, qui présente des constats et des solutions depuis très longtemps, mais qui bénéficie de peu de considération et de très peu d’aides de l’état en comparaison de l’agriculture chimique ; si cela a tendance à changer dans le discours… à ce jour l’épandage de pesticides augmente et les directives nitrate sont de plus en plus permissives.

Le ministère de l’agriculture caresse le doux rêve de la transition sans aucune contrainte réelle pour l’agriculture chimique et les intérêts financiers des lobbies qui y sont liés !

P. Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN, représentant FRANE pour l’Agriculture

Nitrates:on recule!

COMPTE RENDU DE REUNION

CR réunion du 22 juin 2018 à Lyon pour le PAR (nitrate) en AURA

En présence des représentants DDT , DRAAF , Coop de France , FRSEA,FRAPNA,FRANE ,a été passé en revue les dispositions du prochain PAR(6 ème Plan Actions Régionales)Nitrate .

Ce plan fixera les règles d’épandages et de contrôle de fertilisants azotés.

Le plan sera le premier qui concernera la région AURA, les précédents étaient décidés pour chaque région séparément ,souvent cousins germains mais réservant quelques particularités ,nul ne contestera que la nouvelle grande région est hétérogène le choix dans un soucis vraisemblablement de simplification ne tient plus compte des particularités des territoires en privilégiant les filières .

Le diaporama a décliné les recommandations de l’AE(agence environnementale et de l’Agence de l’eau ).

Les propositions seront validées vers le :15 juillet(signature arrêté),

publication

application le 01/09/2018 (pour 5 ans)

bilan des indicateurs(en cours de route)

capitalisations,échanges des pratiques,formation contrôleur

Pas de bilan sur les teneurs en nitrate dans l’eau (globalement suite au dernier plan).

Pas de prise en compte de nitrification estivale (influence sur le climat).

Aucun commentaire ou disposition protectrices ( 5 m enherbé ) sur les ZNT (zone non traitée) alors que ce plan supprime certains cours d’eau non définis comme BCAE(Bonne Condition Agro Environnementale) comme des fossés qui drainent des parcelles et se déversent dans les rivières pour finir après un voyage plus ou moins long dans notre robinet ….on recule .

Les dates d’épandages un peu farfelues ,et pour cause : on ne tient pas compte des territoires de cette région qui va de l’Isère au Cantal ,de l’Allier à l’Ardèche avec une diversité de culture de terrain,de climat .. .etc

Aucun critère défini pour les types de fertilisants , »c’est pas nous c’est le PAN (plan action nationale) »,

– comme c’est pratique ! le plan PAR part du principe que l’on emploierait que de l’azote chimique ,les boues d’épurations ne contiennent pas que de l’azote pour prendre que cet exemple épouvantable et scandaleux ,dont personne ne veut parler et légiférer .

Très grand débat autour du taux d’argile des terres et des dates pour l’implantation et la destruction des CIPAN (Cultures Intermédiaires Piège A Nitrate) :

Alors?moins de 37 % ,ou bien bien 27%? pourquoi pas quarante douze….. ! D’accord c’est important, mais est-il concevable et sérieux de valider un modèle (avec la diversité des territoires), qui s’appuie sur une étude du nord de la France…..Et pourquoi détruire les CIPAN systématiquement ?

L’a-priori est de détruire les CiPAN avant l’implantation d’une nouvelle culture,la technique de semis directs n’est pas encore d’actualité ,on sent des décennies d’enseignement ringard de l’agronomie majoritaire .

Les CIPAN et les techniques de semis directs sont l’avenir pour diminuer les fertilisants azotés et leurs conséquences sur l’environnement et la santé publique.

Si on peut être satisfait par rapport aux époques passées de la préoccupation liée aux excès d’azote , je déplore le manque d’ambition dans les mesures qui sont prises ,on veut changer les choses mais surtout rien toucher véritablement …Les dérogations sont devenues habituelles … On se fait plaisir avec des vœux pieux ,alors que cette problématique ne date pas d’hier , la mesure des reliquats d’azote ( analyse RSH ),n’est pas pratiquée dans toutes les cours de ferme ,on en vient quand même au fractionnement des épandages , abordés lors de cette réunion pour le maraîchage ; mais les quantités totales épandues font peur……

Les agriculteurs en AB ont pris ce problème à bras le corps depuis longtemps, pourquoi ces expériences ne sont pas appliquées par tous les agriculteurs, qui au niveau étique et pour leur porte monnaie s’en porteraient bien mieux ?

Réponse : Notre agriculture doit sortir des pattes des industriels

  • directives nitrate : on recule
  • épandage pesticides : on recule

P . Grenier ,président de débiocidons,adhérent FDEN,représentant FRANE pour l’agriculture

Le Cr de la Draaf sera plus détaillé, pour plus de détails voir la contribution à la consultation rédigée conjointement par A.Tridon FRANE et M.Peyronnard FRAPNA .

gratiféria à Issoire

nous serons présent avec moult panneaux pour dénoncer l’agriculture ringarde et dangereuse que nous impose le » conglomérat FNSEA « par le biais d’un vice-président de la chambre d’agriculture du puy de dôme .

c’est le 13 mai sur la place de la montagne à Issoire à partir de 11heure

plan com écophyto2

CR réunion communication plan écophyto le 27 avril 2018

Dans la S/préf de Roanne cette commission a passé en revue les dossiers de communication en rapport avec écophyto 2(réduction de 50%des pesticides d’ici 2025 ) auxquels des « picaillons » seront alloués à certains et refusés à d’autres .

L’enveloppe globale diminue comme la peau de chagrin(- de 60 000€) .

Les chambres d’agriculture se sont vu attribuer une très grosse part de gâteau :on n’est jamais mieux servi que par soi-même…..

Évidemment car lorsque l’on est au courant et que l’on (Chambre Régionale de l’Agriculture supervisée par la DRAAF) gère ces subventions (75 % du montant,25%à la charge du demandeur) qui viennent de l’AFB (Agence Française Biodiversité), : cela est plus facile.

Les associations qui pourraient bénéficier de cette manne ne sont pas toujours informées et bien souvent manquent de personnel pour présenter un dossier de communication ,donc honneur aux « riches »,certains malins arrivent cependant à récupérer quelques miettes …

Ma position ,sans avoir les dossiers en ma possession fut assez délicate ,impossible d’imprimer un tableau correctement et pas de descriptions précises du contenu des dossiers que les autres intervenants avaient sous les yeux…….

Faute à pas de chance ? j’opte plutôt pour l’incompétence de la communication de la commission de la communication ce qui est moins grave que l’oubli volontaire ,cela donne cependant le même résultat…..

Siègeaient: DREAl,CRA,DRAAF,NEGOCE AGRI,COOP DE FRANCE ,FRAPNA,FRANE ,IUPP

(2 institutionnels ,5 membres dont 3 connus pour leur position pro-pesticides mais que peuvent-ils bien apporter à écophyto? réponse : rien , mais sait-on jamais : tenter de récupérer un peu de sous…..)

La séance a commencé par un bref bilan (là ,on m’a remis un document) de la compta des journées de travail qui est le système de calcul mis en place en ce qui concerne les conférences et interventions,location de salles(forfait) ,vidéo (forfait) et plaquettes imprimées sans oublier l’incontournable calendrier !

Rien de très neuf comme support de com ; le nombre de dossiers en rapport avec le montant de l’enveloppe ne permet pas non plus du buzz moderne pour que la consommation de pesticides diminue enfin , bref : une com de saupoudrage et une façon de récupérer un peu de finance….

Ce ne sont pas les pourfendeurs de pesticides qui bénéficient le plus de ces budgets, »normal « ce ne sont pas les plus riches , mais cette com est censée s’adresser à tout le monde et donc en premier lieux aux gros défendeurs ,pourvoyeurs et utilisateurs ,que j’enveloppe avec le vocable « conglomérat FNSEA », de toutes ces molécules chimiques …..le « Conglomérat « majoritaire jusqu’à aujourd’hui représente un système d’ agriculture ringarde qui pollue de plus en plus en rémunérant de moins en moins ses agriculteurs !

Aucun dossier abordant la problématique santé/pesticides qui pourrait intéresser et surtout informer les agriculteurs ainsi que le citoyen lambda .

Ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau , mais un coup de tout petit canif dans le marais chimique au milieu du quel , contre son gré , la population de notre pays baigne à longueur de vie .

Fallait y être ,mais ce ne fut pas un régal ,il faut cependant ne pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Paul Sartre et donc présenter des dossiers pour l’année prochaine….

P Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN , représentant agriculture FRANE

Comédie de la DRAAF

Compte-rendu de la réunion COREAMR du 7 mars 2018

Le sujet principal était les structures qui vont encadrer l’installation d’exploitants agricoles ,pouvant bénéficier d’aide à l’installation (DJA): l’avenir .

Le schéma proposé (pour 5 ans) est un copié-collé du précédent ; en effet pourquoi changer quelque chose : l’agriculture est si florissante et sans problèmes qu’il serait vain d’innover…….

Nous allons donc continuer à quelques broutilles près à privilégier l’agrandissement des exploitations existantes pour qu’elles arrivent enfin à des tailles industrielles qui seront gérées par des technocrates devant rendre des comptes à la finance avec la préoccupation principale de rémunérer les actionnaires au mieux .

Pour ce faire , nos fonctionnaires de la DRAAF(ministère de l’agriculture) sont très efficaces pour nous vendre: comment faire du neuf avec du vieux .On peut dire talentueux !

Dans les priorités qui permettent l’attribution de la DJA (dotation jeune agriculteur ) l’environnement n’est cité qu’au détour d’une phrase, que de façon anecdotique ,histoire de mettre un peu de vert dans cet univers noir .

Ce schéma a été élaboré en amont , avec les chambres de l’agriculture inféodées à la FNSEA sur-représentée dans cette réunion de la COREAMR (honteux), auxquelles s’ajoutent les commerçants divers et variés de la profession: les lobbies .

Après ma courte et non moins » téméraire » intervention : « rien dans ce schéma ne va dans le sens de la transition agro-écologique »,comme un seul homme , 5 membres de l’assemblée ont affirmé qui’ ils ne voteraient pas pour ce « nouveau » schéma (confédération paysanne ,FRAB,Coordination Rurale,FRAPNA, FRANE, CFDT )

Ce vote ,en fait est un simulacre car la messe était dite ,une simili consultation en face du bloc des fonctionnaires de la draaf et de la fnsea ,le reste de l’assemblé regardant le plafond( 10 mètres),les lustres de 500kilos ,les ors de la république et leurs i-phones cela va de soi ……

Les grands engagements du gouvernement , c’est à dire des déclarations verbales qui ne s’appuient sur aucune mesure concrète,voir contradictoire pour preuve les aides de 2015,2016 à l’agriculture biologique toujours pas réglées avec comme argument fallacieux : à l’avenir le Marché régulera tout ça , donc les aides au maintien AB sont purement et simplement supprimées !

Intervention du représentant du président de région monsieur Wauquiez,qui fait un effort financier notable (20 millions ) ,mais où et à qui va aller cette manne ? certainement pas pour la transition agro -écologique…..j’en prends le pari !

Dernier sujet abordé: les mêmes (hommes et structures) qui conduisent les agriculteurs à la détresse jusqu’au suicide (nombreux) proposent une aide qui m’a semblé proche de l’alchimie du confessionnal qui fait qu’on se sent plus léger après confesse en restant dans la même cagagne……ignominieux……du pur social-washing après le green-washing ,on nous a remercié d’avoir écouté et c’était le moins ,car vraiment c’était pénible et agaçant ,tellement éloigné des préoccupations des citoyens qui s’ils veulent voir une pièce de théâtre ne pensent pas qu’il se joue des comédies régulièrement en préfecture avec un casting d’énarques rompus aux rôle de composition dignes de la comédie française !

Philippe Grenier

Directive nitrate

 

Comme la «  profession « ne veut pas changer ses méthodes de culture ,la nouvelle stratégie consiste à embrouiller en complexifiant à outrance……mais il faut savoir raison garder,car la problématique nitrate est simple: la profession veut continuer à produire des cultures sous perfusion d’azote avec son corollaire obligé: l’épandage de pesticides .Les mesures proposées sont tout à fait incontrôlables car il n’y a pas assez de moyens humains spécialisés dans ce domaine .

Les engagements pris ne le sont que verbalement sans véritables contraintes qui obligeraient à se tourner vers d’autres méthodes de culture,

Certains engagements ou obligations ne sont que symboliques : comme la bande enherbée de 5 m en bordure des cours d’eaux , censée piéger les tonnes de nitrates et autres pesticides …

Le législateur ne légifère même pas sur les épandages des intrants (engrais et pesticides) agricoles au ras des habitations..

La délimitation des zones hors épandage est concoctée par les pollueurs eux-même ….

Que dire au sujet de l’épandage des boues d’épuration qui contiennent bien d’autres choses que de l’azote: métaux lourds ,produits chimiques ,bactéries .Ces boues sont épandues de préférence sur les plaines alluviales et sur leurs bassins versants directs …..qui alimentent les captages et fournissent l’eau soit-disant potable de nos robinets .

On amuse la galerie avec des mesures inadéquates et incontrôlables .

Sont présents, dans les commissions qui décident de ces directives nitrate ,des représentants ,en très forte majorité, de l’agriculture chimique ainsi que les institutionnels (DRAAF,DREAL,DDT)qui doivent connaître par cœur la musique de la Fnsea,Coop de France , négoce et consort ……qui répètent à n’en plus finir qu’ils ne peuvent pas faire autrement , se victimisant à chaque instant parce qu’ils subissent la ire des médias et des écolos ….

Jusqu’à quand peut durer cet enfumage qui nie la réalité ?

Ce type d’agriculture n’a que trop vécu !

Au lieu de stopper : on prolonge ,on discute, on tergiverse , malgré tous les indicateurs qui virent au rouge …..

N’y aurait-il aucun autre moyen de nourrir la population sans détruire l’environnement en provoquant des problèmes de santé publique ainsi que des coupes franches dans la biodiversité?

La « profession » a choisit de prolonger les profits à court terme de toute la chaîne de production agricole au détriment de la qualité de l’alimentation et de l’environnement.

Nous devons promouvoir dans un premier temps l’Agriculture Biologique qui sans commune mesure impacte un minimum l’environnement ,elle a devant elle un réel potentiel de progrès au niveau technique, des l’instant où on s’en donnera les moyens .

Les associations de défense de l’environnement doivent être mieux représentées dans les commissions traitant de l’agriculture ;la défense des oiseaux , autres batraciens et végétaux oblige à se préoccuper et à agir pour un changement des pratiques agricoles .Ces pratiques impactent directement l’eau ,l’air ,la nourriture des animaux et des hommes : les « environnementalistes » doivent s’engager plus clairement pour un changement de l’agriculture .

Philippe Grenier

le plan écophyto 2, est-ce bidon ?

A  Lempdes(Clermont ferrand), Compte-rendu COREAMR,plan ECOPHYTO


Une trentaine de participants, la DRAAF nous présente des diapos ; auditoire : DREAL,ATMO FRSEA,FREDON,négoce,conseiller région ,CRES,Certiphyto ,agence de l’eau ,SNCF,ect…

Et la FRAB et la FRANE .

Après présentation ,on passe au bilan commenté par Anette Bouquet (draaf/agroécologie) la plupart du temps,intervention du FREDON,de la DREAL ,agence de l’eau.

Le but du plan écophyto2 est de diminuer l’épandage de pesticides de 50 % d’ici 2025

Le bilan avec des graphiques et de jolis camemberts font apparaître :

1 / qu’au lieu de diminuer l’achat de pesticides a augmenté d’environ 5 % ,chiffre qui est certainement en deçà de la réalité .

2 / Pas d’évolution au niveau des eaux: aucun bassin n’est exempt de produits toxique 92 % des cours d’eaux sont pollués à différents niveaux .Ma première question a été de demander quelles actions sont menées à ce sujet : Pas de réponse : c’est trop compliqué à expliquer (sous entendu on est trop ignare pour comprendre !)

Les actions à ce jour relèvent de l’imprécation,sans aucune contraintes (en dehors des zones délimitées de captage )ce qui explique pourquoi ça ne bouge pas .

3 / 2900 tonnes de pesticides vendus en AURA , 716 t en Auvergne ,2184 t en Rhône-Alpes

on ne sait pas ce qui est réellement épandu .L’industrie chimique se frotte les mains…

4 / Que 8 dossiers (en AURA)déposés pour recevoir des financements (APPAI, pour la diminution des pesticides,démarche de transition agr.éco.),5 acceptés à ce jour.

Nous sommes en AURA les derniers de la classe par rapport aux autres régions!

Question : pourquoi ? »ben..heu..;pas de réponse !

Les budgets alloués ne sont pas dépensés,sans doute vont-ils atterrirent sur le secteur chimique ? Seulement 2% des aides de l’état et l’ Europe vont à l’agriculture bio, pour 5% de la surface agricole en bio!

Cela m’a amené à poser les questions suivantes :

Est-ce un problème administratif ?

Est-ce une position de la profession?

Les deux mon général…

Ce moment de gêne passé on passe au sujet suivant….

5 / L’usage de pesticides chez les particuliers diminue , enfin une bonne nouvelle ! Car le législateur a sévit et en 2019 : nada ,c’est fini, plus d’accès grand-public aux pesticides !

6 / Budget : grande spécialité de la DRAAF:impossible de comprendre quoique ce soit, un premier chiffre est contredit par un deuxième, puis apparaît un autre chiffre , moins x % de…l’opacité est de rigueur, sans doute à cause de la complexité, pour le coup le quidam moyen est trop bête pour comprendre…mais comprennent-ils eux-mêmes ?

Suit la déclinaison du plan régional écophyto2, énumération de plus 33 fiches numérotées qui définissent la composition des groupes de travail et leurs objectifs .

A la question : l’épandage des boues d’épurations contenant des produits toxiques dont une quantité notable de métaux lourds,est-il pris en compte sur la fiche 5.3 dont l’intitulé est : « suivre les effets Non-intentionnels des pratiques agricole sur l’environnement » ?

-Réponse négative ! ça ne rentre pas dans le cadre écophyto2 –

Cela me paraissait net et clair , mais d’un même élan l’administration en a décider autrement sans aucune discutions, ni arguments recevables ,on peut voir ainsi l’incohérence de la DRAAF en charge de la transition agro-écologique , ce qui peut expliquer en partie, le manque d’intérêt de ce plan par la profession agricole dans notre région AURA .

La question en suspend est :pourquoi si peu d’engouement ?

Plusieurs pistes non exhaustives sont à explorer :

La lourdeur administrative et son peu de réactivité.

Refus de changer de pratiques de la part des agriculteurs

Manque d’informations et de formation

Budget trop bas au vu des enjeux impliquant un manque de crédibilité

– interlude_

Nous avons eu droit à une pause clownesque que nous a servi le conseiller régional en charge de l’agriculture en improvisant un sketch à connotation xénophobe : sur des terres qu’achèteraient les chinois , ils pourraient épandre ainsi, sans vergogne des produits déclarés toxiques dans notre bonne vieille France….sans même que l’on puisse trouver les dirigeants des sociétés en question…..Bref… !

Propos qui ont vite été corrigés par la DRAAF « la législation Française s’applique à tous sur le territoire «

Ouf !,Nous voila rassuré sur ce point !

-Conclusion-

Dans le bilan, un mot a été méticuleusement évité : ECHEC (on ne diminue pas : on augmente les pesticides).

Nous sommes à des années lumière d’une réduction des pesticides .La communication a fait des progrès; mais à quand l’action ?

Ce n’est pas en niant l’échec que l’on pourra progresser ,c’est en s’appuyant dessus que la situation alarmante évoluera .

Sans revalorisation du revenu des agriculteurs et sans contraintes , la profession ne fera pas l’effort de sortir des pratiques agricoles polluantes d’un autre siècle .

Nouveau credo de la FNSEA : payez-nous plus et on polluera moins…cela ressemble à du chantage, sans nier le coté financier c’est un peu plus compliqué que cela….

L’augmentation de la redevance avec l’élargissement de l’assiette sur tous les produits toxiques employés en agriculture et son reversement total en faveur de la transition agro-écologique est une alternative à l’immobilisme, afin que ça bouge enfin dans le bon sens .

La présence d’associations de défense de l’environnement est nécessaire à la COREAMR. Si en terme d’efficacité cela n’est pas satisfaisant,ces réunions , permettent d’aborder des sujets qui sont occultés systématiquement , lorsqu’elles se déroulent entre institutionnels ,lobbies agricoles et agroalimentaire.

IL y a peu de représentants de la défense de l’environnement ,la présence d’un représentant de la FRAPNA serait bien venue , la région Rhone-Alpes est grosse consommatrice de pesticides ,la mise en place en téléconférence serait une solution ,pour éviter les kilomètres (temps et coût) que nous impose le nouveau découpage des régions .

Philippe Grenier :représentant la FRANE et la FRAPNA à la réunion de laCOREAMR pour la région AURA (auvergne-rhone_alpes )

États généraux de l’alimentation

Ambiance aux états généraux de l’alimentation du 27 octobre

Ce fut très général , pour ne pas dire très dilué….pour ne pas dire bien pire ….

Grand succès pour les organisateurs!Tout le monde il était là !

Un délégué de notre cher Wauquiez, a affirmé tout de go, avant même que la séance ait commencé, que tout était parfait !

Au revoir messieurs-dames ,vous n’avez rien à faire ici , on vous a du coup diminué voir supprimé les aides de la région qui allaient à la défense de l’environnement ou redistribué aux chasseurs ,les cueilleurs n’auront qu’a repasser…..

La perle de ce conseiller régional donne le ton sur tout ce qui a suivi.

Vu l’énorme succès ,on nous divisa en ateliers thématiques ,fallait-il déjà posséder les codes pour décrypter la signification des thématiques imposées .

Je choisis donc l’atelier 4 » alimentation et territoire « qui avec mes moyens intellectuels paraissait correspondre à mes capacités , ce que je traduis de la façon suivante : on va causer de bouffe et de notre quartier …..

Les deux animateurs, vu le très énorme succès (on ne le répétera jamais assez ,n’est-ce pas Mr directeur de la DRAAF et Mr le préfet!) ,éviteront de faire des petits groupes de travail ,préférant orienter pour tout le monde, les débats eux-mêmes du début jusqu’à la fin ,

Il est vrai que c’est beaucoup plus pratique pour que n’apparaissent pas des mots qui fâchent tels que environnement, agriculture biologique, gaspillage, pesticides, etc…,(et cela dans chacun des 4 ateliers) dans le résumé final, rédigé en petit comité : par les 2 animateurs de l’atelier .

Je les soupçonne d’avoir déjà concocté à l’avance en grande partie la très consensuelle synthèse…

Cela exigea d’eux , une surveillance de chaque instant, je les imaginais une pelle à la main remplie de gravier pour éviter les dérapages des participants indisciplinés…

Je dois reconnaître qu’il furent très efficaces, que la synthèse a bien reflété ce qui s’était dit dans leur novlangue, pas un cheveux qui dépasse,bien lissée ,propre sur elle, totalement insipide .

L’alimentation et le territoire ne furent évoqués que dans des termes d’organisations de structures ,de réseaux,consensus,enjeux ,freins ,leviers ,outils ,avec tout l’ arsenal de ce vocabulaire emprunté à la mécanique, que pour mon compte j’ai du mal à relier à l’alimentation .

Ce langage abscons a été assaisonné en permanence d’une foultitude de sigles ,d’acronymes, d’abréviations, ce qui met le participant en position d’un spectateur qui ne connaît rien à rien et donc ne peut rien comprendre ,donc rien proposer ,on se sert de ses oreilles, de ses yeux, mais il ne faut surtout pas qu’il s’exprime avec sa langue et encore moins de la main avec le stylo .

Vous me direz qu’il nous reste les jambes ,cela m’a effleuré,mais ce sont les rencontres hors-atelier qui m’en ont dissuadé, ce sentiment d’exclusion, de perte de son temps ; je l’ai rencontré plusieurs fois chez des participants .

Le fameux satisfecit de ce succès fantastique pour les organisateurs et la plupart des institutionnels présents na pas été apprécié autant qu’ils l’ont claironné.

Le plus important pour eux est d’avoir rempli leur mission ,le contenu importe peu mais il faut que le contenant soit nikel-chrome et ça ils savent faire ,notre gouvernement aura du grain à moudre ou ne serait-ce que de l’ivraie avec laquelle on ne peut pas faire grand-chose ?

Un mot sur les lobbyiste : égaux à eux-même, imperturbables, pragmatiques, prêts à vendre n’importe quoi pourvu que ça rapporte ,et appuyer de toute leur force pour que les choses, c’est à dire les lois, ne les empêchent pas de continuer à faire de la monnaie ,avec des pesticides,des produits agro-alimentaires bourrés d’additifs divers et variés ,même le mot « transition « leur fait peur ,au fond de leurs caboches ,ça les tracasse un tantinet ,ils se rassurent en se répétant qu’ils en ont vu d’autres ,et qu’ils vendront cher leur peau de vieux ringards.

La réalité est que ces méthodes « has-been »sentent la naphtaline , » le progrès » ,avec ses relents de glyphosate et de mal-bouffe pas cher : de plus en plus de citoyens n’en veulent plus .Ils rêvent d’une alimentation saine et respectueuse de l’environnement: à vrai dire, rien d’exceptionnel .

messe aux 3 rivières

Réunion du 5 juillet à la station d’épuration des trois rivières à Aulnat

Au début de la réunion : ambiance détendue dans ces très beaux locaux de Clermont auvergne métropole pour assister à la messe (une seule personne a le droit de s’exprimer) concoctée par par le président monsieur Laville ,assisté de trois techniciens de la SEDE (les enfants qui reprennent en chœur les litanies ) .

Point d’histoire de petit jésus ,mais de belles légendes agrémentées de jolies photos commentées par le technicien en chef , qui avec d’incroyables mensonges a tenté de rassurer le public :des maires,des élus pour la plupart et 2 agriculteurs épandeurs de boues d’épuration .

Le summum !: »la chaux rajoutée aux boues tue tous les germes (sous entendu pathologiques) »

Quelques mécréants brisant le protocole se sont exclamés que c’était faux :la chaux n’est pas connue par la communauté scientifique comme antiseptique universel loin s’en faut ,et elle n’a pas la capacité de traiter les boues qui contiennent les déchets des hôpitaux de la métropole ceux-ci pré-filtrant seulement une infime partie de leurs rejets !

Sentant que la finalité de la réunion ayant pour but de servir une propagande programmée dévie : le président de séance intervient pour couper court à la fronde « ces boues sont les boues de tout le monde ,et chacun se doit d’en absorber une partie sans renâcler « et s’en prend directement au fauteur de trouble menaçant à mots à peine couvert d’éjecter le contradicteur .

Démonstration parfaite du désir d’échanger en toute sérénité: vous n’êtes pas d’accord et bien prenez la porte …..Les réflexions « diaboliques » mettant en cause le discours lénifiant bien huilé n’ont pas de place chez moi . »si cela ne vous va pas:portez plainte …..«

Lorsque le non respect de l’étanchéité de la plateforme de stockage de Bethel(commune de St Martin des Plains) arrive sur le tapis , on a pu assister à un déluge de dénégations , alors que force est de constater que sa conception que je qualifie de désinvolte entraîne une pollution qui se propage autour , surtout lors d’épisodes de fortes pluies.

Le drainage effectué en urgence ne résout pas le problème car il envoie les lixiviats ,de la zone non -étanche et ceux du bassin de rétention quand il déborde , dans le champ d’à coté (à l’ouest) .

Tant qu’un caniveau en bout de la zone étanche ne sera pas mis en place et qu’une surveillance du remplissage du bassin ne sera pas effectuée régulièrement : la pollution se répandra aux alentours .

Pour en finir avec la désinvolture , il faudrait aussi que le déchargement des boues se fasse uniquement sur la zone étanche et non pas sur le merlon de terre délimité par la hauteur ridicule d’un trottoir .

Aussi ,il est étonnant que le site ne soit pas clôturé pour empêcher les animaux ,voir des enfants et des adultes d’y pénétrer facilement ,on peut rappeler au passage que ces boues contiennent des métaux lourds ,des germes ,des produits pharmaceutiques et chimiques(qui de l’aveu même de la SEDE ne sont pas mesurables à ce jour ) .

Il faut reconnaître que la partie aqueuse qui sort de la station (rejetée aux rivières )est mieux traitée qu’auparavant, ce qui d’un autre coté a pour résultat de charger un peu plus les boues :ce que l’on n’a plus d’un coté se retrouve de l’autre .

La valorisation des boues d’épuration(c’est comme ça que la SEDE nomme ces épandages sur les terres agricoles) valorise la bourse des agriculteurs (moins d’achat d’engrais) et le budget des communes qui ont opté pour la solution la moins chère et la moins gênante pour leur territoire .

La suisse ,certaines régions d’ Italie ,l’Allemagne ,la Belgique,la Hollande,refusent cette solution .

Des coopératives agricoles ,l’agriculture biologique ,des labels refusent les productions servant à l’alimentation humaine issus de terres ayant subis des épandages de boues d’épuration .

Ce choix comporte des risques à terme de santé publique ,les gestionnaires persistent dans leur déni de la réalité : ils ont d’ailleurs inventé un concept extraordinaire et bien pratique : l’autosurveillance , ils ne marchent pas sur l’eau mais cela ne saurait tarder ……

Une inspection et une enquête indépendante s’imposent,car il faut être naïf pour penser que l’auto-surveillance réglera les problèmes . Un comité de surveillance doit être instauré ainsi qu’il en existe pour d’autres installations liées à l’environnement .

Compte rendu réunion du 11 avril 2017 info pesticide

Quelle surprise !La salle des fête était pleine ,c’est un véritable succès!présence de quelques élus,le sujet de l’impact des pesticides sur la santé intéresse la population ,de nombreux agriculteurs concernés ,la FNSEA ayant pris le relais de la communication (quelle efficacité ! : merci) ,l’humeur de certains ,un tant soit peu belliqueuse tempérée par la présence de quelques gendarmes , ont permis d’aborder presque sereinement l’épandage des pesticides près des habitations et le vide juridique qui laisse toute liberté aux agriculteurs d’épandre des produits toxiques:perturbateurs endocriniens ,molécules mutagènes ,cancérigènes » probables »,insecticides neonicotinoides destructeurs d’insectes utiles ;

Quelques agriculteurs présents dont un responsable de la chambre d’agriculture,ont clamé haut et fort que l’agriculture biologique fait des morts à tour de bras(c’est bien connu!) et que les agriculteurs employant la chimie font très attention a ce qu’ils font et que cela ne présente pas de dangers… !

Et puis que si cela ne vous convient pas (les voisins ) « z’ont ka déménager… » , » il faut arrêter de construire des maisons autour des champs ect.. »

Bref!Circulez il n’y a rien à dire!Balayé : les nombreuses études et alertes de nombreux scientifiques .

c’est des mensonges et ce que disent les producteurs de pesticides c’est vrai (parole divine!)

non la maladie de parkinson n’est pas reconnue comme maladie professionnelle pour les agriculteurs :ce qui est faux .(voir dans ref.doc MSA)

NAVRANT !

Ces agriculteurs (heureusement ils ne sont pas tous comme ça )nous ont fait une démonstration parfaite de leur fonctionnement: nous ne sommes pas responsables , en fait ils désirent être considérés comme des victimes …….D’ailleurs dénoncer nommément un épandage mitoyen est intolérable !

L’intorérable n’est-il pas le manque d’encadrement de ces pratiques ?

L’intolérable n’est-il pas que le ministère de l’agriculture est quasiment le seul décideur avec comme interlocuteurs privilégiés : la FNSEA (syndicat professionnel majoritaire )et le lobby de l’industrie chimique (IUPP).

L’association de défense de l’environnement(en cours d’inscription) a du travail sur la planche et si les agriculteurs( pas tous ) ont perdu leur bon sens , les citoyens doivent exiger de leurs responsables politiques la prise en compte de leur doléances qui sont étayées par de multiples études internationales pour que l’on respecte leurs droits de vivre dans de meilleurs conditions de santé publique .