GIEE NOV 2018

On peut constater que la DRAAF à modifier la « copie » vu le peu de dossiers qui étaient présentés,comme quoi,  il ne faut pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Sol Parthre….. : maintenant aux agriculteurs de monter dans le train ,ce n’est pas un TGV….mais cela va tout de mème dans le bon sens .

Compte-rendu réunion expertise GIEE AuRA du 7 novembre à Lyon

Le groupe d’experts présents est composé par des représentants des DDT, de la DRAAF, TRAME (association de développement agricole et rural), FRAB (agriculture biologique), ISARA (école ingénieur agricole), FRCUMA, Chambre régionale agriculture, INTACT (développement rural Ardèche).

Nous avons passé 21 dossiers en revue sous la houlette de Mme JORDAN (DRAAF) qui est en charge des dossiers de demandes de reconnaissance GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Ecologique) donnant droit à des financements.

Un seul dossier a été approuvé en GIEE en 2ème présentation.

La DRAAF a réagi au manque de présentation de dossier dans notre région en finançant un nouveau système d’« émergence » qui aiderait (avec un financement) en amont des groupements d’agriculteurs pendant 1 an afin de présenter au final un dossier de reconnaissance GIEE .

La reconnaissance GIEE est définie par des textes, mais l’interprétation est différente suivant les régions, notre région AURA n’étant pas grande pourvoyeuse de GIEE reconnus par rapport à d’autres régions …

Les financements GIEE sont une aide pour que des groupes d’agriculteurs mutualisent leurs expériences dans le sens d’une transition vers l’agroécologie, ce terme à mon sens est un peu trop « fourre-tout », dans certains dossiers on pressent la pêche aux subventions, sport auquel les agriculteurs sont devenus spécialistes…. Mais les experts ne sont pas toujours dupes et dans certains dossiers le deuxième E (écologique) de GIEE n’est pas une évidence….

Le nouveau dispositif (émergence) permet donc de nouvelles demandes qui seront entérinées ou pas après examen de la demande de reconnaissance GIEE.

Seulement 2 dossiers (sur 20) ont été rejetés, car la réflexion a été formulée: « nous » sommes riches, alors ne faisons pas trop les délicats……le ministère ayant alloué une enveloppe, ne coupons pas les velléités des agriculteurs se dirigeant volontairement vers une transition agroécologique.

La capitalisation des acquis des GIEE reste à faire, des outils de réflexion sur la communication à travers divers supports sont à mettre en place, et cela n’a guère évolué depuis l’année dernière.

La problématique de ce système est qu’il est très ouvert, (s’il est trop rigide, cela n’engage pas la transition) mais cela laisse aussi la porte ouverte à l’opportunisme.

La vigilance est nécessaire, car le conglomérat FNSEA est très efficace en reprenant à leur compte le vocabulaire et le discours de l’agriculture BIO, qui présente des constats et des solutions depuis très longtemps, mais qui bénéficie de peu de considération et de très peu d’aides de l’état en comparaison de l’agriculture chimique ; si cela a tendance à changer dans le discours… à ce jour l’épandage de pesticides augmente et les directives nitrate sont de plus en plus permissives.

Le ministère de l’agriculture caresse le doux rêve de la transition sans aucune contrainte réelle pour l’agriculture chimique et les intérêts financiers des lobbies qui y sont liés !

P. Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN, représentant FRANE pour l’Agriculture

GLYPHOSATE

Philippe Grenier

Riolette

63490 SAINT JEAN EN VAL Le 29 Aout 2018

phil.grenier@orange.fr     copie du courrier à

Mr le Ministre de la Transition écologique

Mr le Préfet du puy de dôme

Mr le Procureur de la République

Mr le Maire de St Jean en Val et Messieurs les Conseillers

Le 22 Aout à 21heures Mr Guy Delaire (GAEC du Raviroux 63490 St Jean en Val)m’annonce au téléphone qu’il va pulvériser du glyphosate sur une parcelle de plusieurs hectares qui jouxte mon habitation .Je réponds : »vous n’avez qu’a continuer comme ça .) »et je raccroche aussitôt .

Je découvre dans les minutes qui suivent qu’il a rappelé et laissé un message audio(transcription en PJ) qui est une forme de chantage accompagné comme il se doit d’une menace :si je fais un « écart ….» ,qu’est-ce qui est signifié par un »écart «? est-ce ce que je fais ? alerter les autorités et informer l’opinion publique ? .Le lendemain il a donc pulvérisé sur 2 parcelles un peu plus bas ,nous ne l’avons pas vu pulvériser la plus grande mitoyenne de notre habitation ,mais il semblerait que plusieurs jours après des signes de jaunissement apparaissent sur les herbes dont une plaque significative juste devant notre maison .

Je vous signale que la température était de 29 degré et la terre en surface à 26 degré le 23 août à 11 heures ,à une telle température ,on peut estimer à environ 50 % l’évaporation , emportée par un léger vent nord-ouest en direction du village .

La dangerosité du glyphosate n’est plus à démontrer malgré les dénégations des Lobbies .

De plus le GAEC n’est pas équipé d’une station de remplissage/nettoyage de pulvérisateur ,cela est fait devant leur ferme et les écoulements partent où ils peuvent : dans le fossé ,les eaux pluviales,la voie publique pour certainement finir dans le ruisseau qui est environ à 75 mètres …. ?

Ces grands défenseurs de l’environnement (oui !ils font partie d’une association de défense de l’ environnement : « sauvez les pieds blancs «   ) ont constitué un énorme tas de terre(environ 200 M3 )sans autorisation transporté par l’entreprise Challet (Issoire) dans un champ à coté de Sarpoil (ST JEAN EN VAL) Sans que le maire ,à ma connaissance ,qui a été alerté n’intervienne .

Nous sommes désemparés ,nous subissons cette pollution depuis des années et en plus nous devons supporter des menaces et des humiliations diverses qui vont crescendo car jusqu’à présent ils bénéficient d’une totale impunité.

La menace : »si il y un  écart  on plante du colza avec 5 à 6 traitements au lieu d’une luzerne … » signifie la pleine conscience de pouvoir empoisonner comme ils le désirent là où ils veulent , qui ils veulent ,quand ils veulent .

Nous demandons suivant les capacités de chacun d’intervenir suivant ses compétences car il est inacceptable que une faible partie de la population peut empoisonner l’autre partie en défiant toutes les règles humaines de bon sens et de respect d’autrui .

Veuillez agréer ,Mesdames ,Messieurs , nos salutations .

P. Grenier

courrier d’alerte

Philippe Grenier

Riolette63490 St jean en Val                                                                   le 26 avril 2018

                                                      Objet : épandage de pesticides

  à l’attention de : Mme la Ministre de la Santé

                             Mr le Ministre de l’Agriculture

                            Mr le Ministre de la Transition Écologique

                           Mr le Préfet du Puy-de-Dôme

                          Mmes et Mrs les Conseillers Départementaux

Une nouvelle fois l’agriculteur Pascal Delaire vient d’épandre un pesticide sur un champ qui jouxte ma maison d’habitation (matin du 14 avril 2018).

Par un précédent courrier j’avais demandé à monsieur Delaire (63490 St jean en Val) d’être prévenu avant tout épandage de produits toxiques, afin de se protéger : d’arrêter les ventilations, de fermer portes et fenêtres, de mettre à l’abri les enfants pour limiter l’exposition.

En pleines vacances scolaires pendant lesquelles les enfants sont dehors : je n’ai pas été prévenu.

Cette pratique est complètement irresponsable, elle génère à terme des problèmes de santé pour la population ainsi que de nombreuses études le démontrent.

Même à faible dose les molécules chimiques épandues ont des effets néfastes pour la santé des populations exposées (effets de synergie).

Ces pratiques datent d’un autre age, et maintenant, c’est en toute connaissance de cause que l’on continue à polluer l’eau, la terre et l’air.

Alors que le gouvernement avec le plan « Écophyto 2 » annonce la diminution (50 % d’ici 2025) de l’épandage de pesticides : la quantité vendue a augmentée (source : ministère de l’agriculture).

De plus en plus de gens doutent de notre démocratie face à votre inertie d’intervention, à refuser de faire évoluer la législation, cela permet ces pratiques insupportables : vous privilégiez de fait l’industrie chimique et les agriculteurs qui emploient ces produits toxiques en faisant passer au second plan la santé publique.

Personne, je dis bien : personne, qui possède un minimum de bon sens trouve cela normal de laisser petit à petit empoisonner une population.

Les agriculteurs sont le bras armé d’un système qui n’a que trop duré, cette agriculture « has-been » n’arrive même plus à rémunérer correctement la profession tout en polluant de plus en plus.

D’autres pratiques agricoles existent, alors il est temps d’avancer vers la modernité !

La transition n’est en route que verbalement en attendant je vous demande avec insistance de prendre vos responsabilités en légiférant sur l’interdiction d’épandre des produits chimiques toxiques : herbicides, fongicides, hormones, insecticides, perturbateurs endocriniens au ras des habitations.

Je vous prie d’agréer mes salutations distinguées.

P-S: je vous joins différents courriers envoyés

P. Grenier

plan com écophyto2

CR réunion communication plan écophyto le 27 avril 2018

Dans la S/préf de Roanne cette commission a passé en revue les dossiers de communication en rapport avec écophyto 2(réduction de 50%des pesticides d’ici 2025 ) auxquels des « picaillons » seront alloués à certains et refusés à d’autres .

L’enveloppe globale diminue comme la peau de chagrin(- de 60 000€) .

Les chambres d’agriculture se sont vu attribuer une très grosse part de gâteau :on n’est jamais mieux servi que par soi-même…..

Évidemment car lorsque l’on est au courant et que l’on (Chambre Régionale de l’Agriculture supervisée par la DRAAF) gère ces subventions (75 % du montant,25%à la charge du demandeur) qui viennent de l’AFB (Agence Française Biodiversité), : cela est plus facile.

Les associations qui pourraient bénéficier de cette manne ne sont pas toujours informées et bien souvent manquent de personnel pour présenter un dossier de communication ,donc honneur aux « riches »,certains malins arrivent cependant à récupérer quelques miettes …

Ma position ,sans avoir les dossiers en ma possession fut assez délicate ,impossible d’imprimer un tableau correctement et pas de descriptions précises du contenu des dossiers que les autres intervenants avaient sous les yeux…….

Faute à pas de chance ? j’opte plutôt pour l’incompétence de la communication de la commission de la communication ce qui est moins grave que l’oubli volontaire ,cela donne cependant le même résultat…..

Siègeaient: DREAl,CRA,DRAAF,NEGOCE AGRI,COOP DE FRANCE ,FRAPNA,FRANE ,IUPP

(2 institutionnels ,5 membres dont 3 connus pour leur position pro-pesticides mais que peuvent-ils bien apporter à écophyto? réponse : rien , mais sait-on jamais : tenter de récupérer un peu de sous…..)

La séance a commencé par un bref bilan (là ,on m’a remis un document) de la compta des journées de travail qui est le système de calcul mis en place en ce qui concerne les conférences et interventions,location de salles(forfait) ,vidéo (forfait) et plaquettes imprimées sans oublier l’incontournable calendrier !

Rien de très neuf comme support de com ; le nombre de dossiers en rapport avec le montant de l’enveloppe ne permet pas non plus du buzz moderne pour que la consommation de pesticides diminue enfin , bref : une com de saupoudrage et une façon de récupérer un peu de finance….

Ce ne sont pas les pourfendeurs de pesticides qui bénéficient le plus de ces budgets, »normal « ce ne sont pas les plus riches , mais cette com est censée s’adresser à tout le monde et donc en premier lieux aux gros défendeurs ,pourvoyeurs et utilisateurs ,que j’enveloppe avec le vocable « conglomérat FNSEA », de toutes ces molécules chimiques …..le « Conglomérat « majoritaire jusqu’à aujourd’hui représente un système d’ agriculture ringarde qui pollue de plus en plus en rémunérant de moins en moins ses agriculteurs !

Aucun dossier abordant la problématique santé/pesticides qui pourrait intéresser et surtout informer les agriculteurs ainsi que le citoyen lambda .

Ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau , mais un coup de tout petit canif dans le marais chimique au milieu du quel , contre son gré , la population de notre pays baigne à longueur de vie .

Fallait y être ,mais ce ne fut pas un régal ,il faut cependant ne pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Paul Sartre et donc présenter des dossiers pour l’année prochaine….

P Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN , représentant agriculture FRANE

Directive nitrate

 

Comme la «  profession « ne veut pas changer ses méthodes de culture ,la nouvelle stratégie consiste à embrouiller en complexifiant à outrance……mais il faut savoir raison garder,car la problématique nitrate est simple: la profession veut continuer à produire des cultures sous perfusion d’azote avec son corollaire obligé: l’épandage de pesticides .Les mesures proposées sont tout à fait incontrôlables car il n’y a pas assez de moyens humains spécialisés dans ce domaine .

Les engagements pris ne le sont que verbalement sans véritables contraintes qui obligeraient à se tourner vers d’autres méthodes de culture,

Certains engagements ou obligations ne sont que symboliques : comme la bande enherbée de 5 m en bordure des cours d’eaux , censée piéger les tonnes de nitrates et autres pesticides …

Le législateur ne légifère même pas sur les épandages des intrants (engrais et pesticides) agricoles au ras des habitations..

La délimitation des zones hors épandage est concoctée par les pollueurs eux-même ….

Que dire au sujet de l’épandage des boues d’épuration qui contiennent bien d’autres choses que de l’azote: métaux lourds ,produits chimiques ,bactéries .Ces boues sont épandues de préférence sur les plaines alluviales et sur leurs bassins versants directs …..qui alimentent les captages et fournissent l’eau soit-disant potable de nos robinets .

On amuse la galerie avec des mesures inadéquates et incontrôlables .

Sont présents, dans les commissions qui décident de ces directives nitrate ,des représentants ,en très forte majorité, de l’agriculture chimique ainsi que les institutionnels (DRAAF,DREAL,DDT)qui doivent connaître par cœur la musique de la Fnsea,Coop de France , négoce et consort ……qui répètent à n’en plus finir qu’ils ne peuvent pas faire autrement , se victimisant à chaque instant parce qu’ils subissent la ire des médias et des écolos ….

Jusqu’à quand peut durer cet enfumage qui nie la réalité ?

Ce type d’agriculture n’a que trop vécu !

Au lieu de stopper : on prolonge ,on discute, on tergiverse , malgré tous les indicateurs qui virent au rouge …..

N’y aurait-il aucun autre moyen de nourrir la population sans détruire l’environnement en provoquant des problèmes de santé publique ainsi que des coupes franches dans la biodiversité?

La « profession » a choisit de prolonger les profits à court terme de toute la chaîne de production agricole au détriment de la qualité de l’alimentation et de l’environnement.

Nous devons promouvoir dans un premier temps l’Agriculture Biologique qui sans commune mesure impacte un minimum l’environnement ,elle a devant elle un réel potentiel de progrès au niveau technique, des l’instant où on s’en donnera les moyens .

Les associations de défense de l’environnement doivent être mieux représentées dans les commissions traitant de l’agriculture ;la défense des oiseaux , autres batraciens et végétaux oblige à se préoccuper et à agir pour un changement des pratiques agricoles .Ces pratiques impactent directement l’eau ,l’air ,la nourriture des animaux et des hommes : les « environnementalistes » doivent s’engager plus clairement pour un changement de l’agriculture .

Philippe Grenier

le plan écophyto 2, est-ce bidon ?

A  Lempdes(Clermont ferrand), Compte-rendu COREAMR,plan ECOPHYTO


Une trentaine de participants, la DRAAF nous présente des diapos ; auditoire : DREAL,ATMO FRSEA,FREDON,négoce,conseiller région ,CRES,Certiphyto ,agence de l’eau ,SNCF,ect…

Et la FRAB et la FRANE .

Après présentation ,on passe au bilan commenté par Anette Bouquet (draaf/agroécologie) la plupart du temps,intervention du FREDON,de la DREAL ,agence de l’eau.

Le but du plan écophyto2 est de diminuer l’épandage de pesticides de 50 % d’ici 2025

Le bilan avec des graphiques et de jolis camemberts font apparaître :

1 / qu’au lieu de diminuer l’achat de pesticides a augmenté d’environ 5 % ,chiffre qui est certainement en deçà de la réalité .

2 / Pas d’évolution au niveau des eaux: aucun bassin n’est exempt de produits toxique 92 % des cours d’eaux sont pollués à différents niveaux .Ma première question a été de demander quelles actions sont menées à ce sujet : Pas de réponse : c’est trop compliqué à expliquer (sous entendu on est trop ignare pour comprendre !)

Les actions à ce jour relèvent de l’imprécation,sans aucune contraintes (en dehors des zones délimitées de captage )ce qui explique pourquoi ça ne bouge pas .

3 / 2900 tonnes de pesticides vendus en AURA , 716 t en Auvergne ,2184 t en Rhône-Alpes

on ne sait pas ce qui est réellement épandu .L’industrie chimique se frotte les mains…

4 / Que 8 dossiers (en AURA)déposés pour recevoir des financements (APPAI, pour la diminution des pesticides,démarche de transition agr.éco.),5 acceptés à ce jour.

Nous sommes en AURA les derniers de la classe par rapport aux autres régions!

Question : pourquoi ? »ben..heu..;pas de réponse !

Les budgets alloués ne sont pas dépensés,sans doute vont-ils atterrirent sur le secteur chimique ? Seulement 2% des aides de l’état et l’ Europe vont à l’agriculture bio, pour 5% de la surface agricole en bio!

Cela m’a amené à poser les questions suivantes :

Est-ce un problème administratif ?

Est-ce une position de la profession?

Les deux mon général…

Ce moment de gêne passé on passe au sujet suivant….

5 / L’usage de pesticides chez les particuliers diminue , enfin une bonne nouvelle ! Car le législateur a sévit et en 2019 : nada ,c’est fini, plus d’accès grand-public aux pesticides !

6 / Budget : grande spécialité de la DRAAF:impossible de comprendre quoique ce soit, un premier chiffre est contredit par un deuxième, puis apparaît un autre chiffre , moins x % de…l’opacité est de rigueur, sans doute à cause de la complexité, pour le coup le quidam moyen est trop bête pour comprendre…mais comprennent-ils eux-mêmes ?

Suit la déclinaison du plan régional écophyto2, énumération de plus 33 fiches numérotées qui définissent la composition des groupes de travail et leurs objectifs .

A la question : l’épandage des boues d’épurations contenant des produits toxiques dont une quantité notable de métaux lourds,est-il pris en compte sur la fiche 5.3 dont l’intitulé est : « suivre les effets Non-intentionnels des pratiques agricole sur l’environnement » ?

-Réponse négative ! ça ne rentre pas dans le cadre écophyto2 –

Cela me paraissait net et clair , mais d’un même élan l’administration en a décider autrement sans aucune discutions, ni arguments recevables ,on peut voir ainsi l’incohérence de la DRAAF en charge de la transition agro-écologique , ce qui peut expliquer en partie, le manque d’intérêt de ce plan par la profession agricole dans notre région AURA .

La question en suspend est :pourquoi si peu d’engouement ?

Plusieurs pistes non exhaustives sont à explorer :

La lourdeur administrative et son peu de réactivité.

Refus de changer de pratiques de la part des agriculteurs

Manque d’informations et de formation

Budget trop bas au vu des enjeux impliquant un manque de crédibilité

– interlude_

Nous avons eu droit à une pause clownesque que nous a servi le conseiller régional en charge de l’agriculture en improvisant un sketch à connotation xénophobe : sur des terres qu’achèteraient les chinois , ils pourraient épandre ainsi, sans vergogne des produits déclarés toxiques dans notre bonne vieille France….sans même que l’on puisse trouver les dirigeants des sociétés en question…..Bref… !

Propos qui ont vite été corrigés par la DRAAF « la législation Française s’applique à tous sur le territoire «

Ouf !,Nous voila rassuré sur ce point !

-Conclusion-

Dans le bilan, un mot a été méticuleusement évité : ECHEC (on ne diminue pas : on augmente les pesticides).

Nous sommes à des années lumière d’une réduction des pesticides .La communication a fait des progrès; mais à quand l’action ?

Ce n’est pas en niant l’échec que l’on pourra progresser ,c’est en s’appuyant dessus que la situation alarmante évoluera .

Sans revalorisation du revenu des agriculteurs et sans contraintes , la profession ne fera pas l’effort de sortir des pratiques agricoles polluantes d’un autre siècle .

Nouveau credo de la FNSEA : payez-nous plus et on polluera moins…cela ressemble à du chantage, sans nier le coté financier c’est un peu plus compliqué que cela….

L’augmentation de la redevance avec l’élargissement de l’assiette sur tous les produits toxiques employés en agriculture et son reversement total en faveur de la transition agro-écologique est une alternative à l’immobilisme, afin que ça bouge enfin dans le bon sens .

La présence d’associations de défense de l’environnement est nécessaire à la COREAMR. Si en terme d’efficacité cela n’est pas satisfaisant,ces réunions , permettent d’aborder des sujets qui sont occultés systématiquement , lorsqu’elles se déroulent entre institutionnels ,lobbies agricoles et agroalimentaire.

IL y a peu de représentants de la défense de l’environnement ,la présence d’un représentant de la FRAPNA serait bien venue , la région Rhone-Alpes est grosse consommatrice de pesticides ,la mise en place en téléconférence serait une solution ,pour éviter les kilomètres (temps et coût) que nous impose le nouveau découpage des régions .

Philippe Grenier :représentant la FRANE et la FRAPNA à la réunion de laCOREAMR pour la région AURA (auvergne-rhone_alpes )

États généraux de l’alimentation

Ambiance aux états généraux de l’alimentation du 27 octobre

Ce fut très général , pour ne pas dire très dilué….pour ne pas dire bien pire ….

Grand succès pour les organisateurs!Tout le monde il était là !

Un délégué de notre cher Wauquiez, a affirmé tout de go, avant même que la séance ait commencé, que tout était parfait !

Au revoir messieurs-dames ,vous n’avez rien à faire ici , on vous a du coup diminué voir supprimé les aides de la région qui allaient à la défense de l’environnement ou redistribué aux chasseurs ,les cueilleurs n’auront qu’a repasser…..

La perle de ce conseiller régional donne le ton sur tout ce qui a suivi.

Vu l’énorme succès ,on nous divisa en ateliers thématiques ,fallait-il déjà posséder les codes pour décrypter la signification des thématiques imposées .

Je choisis donc l’atelier 4 » alimentation et territoire « qui avec mes moyens intellectuels paraissait correspondre à mes capacités , ce que je traduis de la façon suivante : on va causer de bouffe et de notre quartier …..

Les deux animateurs, vu le très énorme succès (on ne le répétera jamais assez ,n’est-ce pas Mr directeur de la DRAAF et Mr le préfet!) ,éviteront de faire des petits groupes de travail ,préférant orienter pour tout le monde, les débats eux-mêmes du début jusqu’à la fin ,

Il est vrai que c’est beaucoup plus pratique pour que n’apparaissent pas des mots qui fâchent tels que environnement, agriculture biologique, gaspillage, pesticides, etc…,(et cela dans chacun des 4 ateliers) dans le résumé final, rédigé en petit comité : par les 2 animateurs de l’atelier .

Je les soupçonne d’avoir déjà concocté à l’avance en grande partie la très consensuelle synthèse…

Cela exigea d’eux , une surveillance de chaque instant, je les imaginais une pelle à la main remplie de gravier pour éviter les dérapages des participants indisciplinés…

Je dois reconnaître qu’il furent très efficaces, que la synthèse a bien reflété ce qui s’était dit dans leur novlangue, pas un cheveux qui dépasse,bien lissée ,propre sur elle, totalement insipide .

L’alimentation et le territoire ne furent évoqués que dans des termes d’organisations de structures ,de réseaux,consensus,enjeux ,freins ,leviers ,outils ,avec tout l’ arsenal de ce vocabulaire emprunté à la mécanique, que pour mon compte j’ai du mal à relier à l’alimentation .

Ce langage abscons a été assaisonné en permanence d’une foultitude de sigles ,d’acronymes, d’abréviations, ce qui met le participant en position d’un spectateur qui ne connaît rien à rien et donc ne peut rien comprendre ,donc rien proposer ,on se sert de ses oreilles, de ses yeux, mais il ne faut surtout pas qu’il s’exprime avec sa langue et encore moins de la main avec le stylo .

Vous me direz qu’il nous reste les jambes ,cela m’a effleuré,mais ce sont les rencontres hors-atelier qui m’en ont dissuadé, ce sentiment d’exclusion, de perte de son temps ; je l’ai rencontré plusieurs fois chez des participants .

Le fameux satisfecit de ce succès fantastique pour les organisateurs et la plupart des institutionnels présents na pas été apprécié autant qu’ils l’ont claironné.

Le plus important pour eux est d’avoir rempli leur mission ,le contenu importe peu mais il faut que le contenant soit nikel-chrome et ça ils savent faire ,notre gouvernement aura du grain à moudre ou ne serait-ce que de l’ivraie avec laquelle on ne peut pas faire grand-chose ?

Un mot sur les lobbyiste : égaux à eux-même, imperturbables, pragmatiques, prêts à vendre n’importe quoi pourvu que ça rapporte ,et appuyer de toute leur force pour que les choses, c’est à dire les lois, ne les empêchent pas de continuer à faire de la monnaie ,avec des pesticides,des produits agro-alimentaires bourrés d’additifs divers et variés ,même le mot « transition « leur fait peur ,au fond de leurs caboches ,ça les tracasse un tantinet ,ils se rassurent en se répétant qu’ils en ont vu d’autres ,et qu’ils vendront cher leur peau de vieux ringards.

La réalité est que ces méthodes « has-been »sentent la naphtaline , » le progrès » ,avec ses relents de glyphosate et de mal-bouffe pas cher : de plus en plus de citoyens n’en veulent plus .Ils rêvent d’une alimentation saine et respectueuse de l’environnement: à vrai dire, rien d’exceptionnel .

Europe glyphosatée ,on n’a pas le cul sorti des ronces

 

C’est fait , les députés européens ont voté : grosse majorité(355 pour,204 contre,111abstentions ) pour « sortir « en 5 ans du glyphosate .

Le plus étonnant dans ce vote est le score de 111 abstentions , environ 1 député sur 6 en a rien à foutre de savoir si on continue à empoisonner les gens ou pas !

Pauvre Europe , si mal « embouchée » avec ces je-m’en-foutistes !

Qu’est-ce qu’il faudrait pour qu’ils émettent un avis ?

Car on peut dire que les glyphosateurs et les antiglyphosateurs ont quand même bénéficié d’une information et d’une couverture média très large .

Mais pas assez pour que nos élus émettent leur avis .

Mais dans quel monde vivent-ils ?Sur quelle planète ?

Il faudrait sans doute qu’ils soient empoisonné gravement par des pesticides pour que cela les concernent enfin !

Mais il n’est même pas sur que cela les responsabilisent ,car lorsque l’on est je-m’en-foutiste ,on se fout de tout …..

Quand aux »pour »,pour des raisons obscures et contradictoires , la moitié de nos députés (environ 1 sur 2) refusent de prendre en compte ,les études scientifiques indépendantes qui soulèvent la dangerosité de cette molécule: cancérigène ,teratogène ,perturbateur endocrinien,antibiotique .

   Un petit tiers se préoccupent de notre santé .

Avec des arguments ou simplement en appliquant le principe de précaution, ils sont environ 3 sur 10 à prendre position contre !

Quand à la commission européenne elle vient de reporter le vote (le 25 oct2017)pour plus tard…..

Comme on dit en Auvergne : on n’a pas le cul sorti des ronces !

LE PROGRES LA PUB ET LES COBAYES

  les années 30les années 40

                                                                                                                                                                                                                                         60 ans plus tard

 

comment on s’en sort?……………….