Réunion du 5 juillet à la station d’épuration des trois rivières à Aulnat
Au début de la réunion : ambiance détendue dans ces très beaux locaux de Clermont auvergne métropole pour assister à la messe (une seule personne a le droit de s’exprimer) concoctée par par le président monsieur Laville ,assisté de trois techniciens de la SEDE (les enfants qui reprennent en chœur les litanies ) .
Point d’histoire de petit jésus ,mais de belles légendes agrémentées de jolies photos commentées par le technicien en chef , qui avec d’incroyables mensonges a tenté de rassurer le public :des maires,des élus pour la plupart et 2 agriculteurs épandeurs de boues d’épuration .
Le summum !: »la chaux rajoutée aux boues tue tous les germes (sous entendu pathologiques) »
Quelques mécréants brisant le protocole se sont exclamés que c’était faux :la chaux n’est pas connue par la communauté scientifique comme antiseptique universel loin s’en faut ,et elle n’a pas la capacité de traiter les boues qui contiennent les déchets des hôpitaux de la métropole ceux-ci pré-filtrant seulement une infime partie de leurs rejets !
Sentant que la finalité de la réunion ayant pour but de servir une propagande programmée dévie : le président de séance intervient pour couper court à la fronde « ces boues sont les boues de tout le monde ,et chacun se doit d’en absorber une partie sans renâcler « et s’en prend directement au fauteur de trouble menaçant à mots à peine couvert d’éjecter le contradicteur .
Démonstration parfaite du désir d’échanger en toute sérénité: vous n’êtes pas d’accord et bien prenez la porte …..Les réflexions « diaboliques » mettant en cause le discours lénifiant bien huilé n’ont pas de place chez moi . »si cela ne vous va pas:portez plainte …..«
Lorsque le non respect de l’étanchéité de la plateforme de stockage de Bethel(commune de St Martin des Plains) arrive sur le tapis , on a pu assister à un déluge de dénégations , alors que force est de constater que sa conception que je qualifie de désinvolte entraîne une pollution qui se propage autour , surtout lors d’épisodes de fortes pluies.
Le drainage effectué en urgence ne résout pas le problème car il envoie les lixiviats ,de la zone non -étanche et ceux du bassin de rétention quand il déborde , dans le champ d’à coté (à l’ouest) .
Tant qu’un caniveau en bout de la zone étanche ne sera pas mis en place et qu’une surveillance du remplissage du bassin ne sera pas effectuée régulièrement : la pollution se répandra aux alentours .
Pour en finir avec la désinvolture , il faudrait aussi que le déchargement des boues se fasse uniquement sur la zone étanche et non pas sur le merlon de terre délimité par la hauteur ridicule d’un trottoir .
Aussi ,il est étonnant que le site ne soit pas clôturé pour empêcher les animaux ,voir des enfants et des adultes d’y pénétrer facilement ,on peut rappeler au passage que ces boues contiennent des métaux lourds ,des germes ,des produits pharmaceutiques et chimiques(qui de l’aveu même de la SEDE ne sont pas mesurables à ce jour ) .
Il faut reconnaître que la partie aqueuse qui sort de la station (rejetée aux rivières )est mieux traitée qu’auparavant, ce qui d’un autre coté a pour résultat de charger un peu plus les boues :ce que l’on n’a plus d’un coté se retrouve de l’autre .
La valorisation des boues d’épuration(c’est comme ça que la SEDE nomme ces épandages sur les terres agricoles) valorise la bourse des agriculteurs (moins d’achat d’engrais) et le budget des communes qui ont opté pour la solution la moins chère et la moins gênante pour leur territoire .
La suisse ,certaines régions d’ Italie ,l’Allemagne ,la Belgique,la Hollande,refusent cette solution .
Des coopératives agricoles ,l’agriculture biologique ,des labels refusent les productions servant à l’alimentation humaine issus de terres ayant subis des épandages de boues d’épuration .
Ce choix comporte des risques à terme de santé publique ,les gestionnaires persistent dans leur déni de la réalité : ils ont d’ailleurs inventé un concept extraordinaire et bien pratique : l’autosurveillance , ils ne marchent pas sur l’eau mais cela ne saurait tarder ……
Une inspection et une enquête indépendante s’imposent,car il faut être naïf pour penser que l’auto-surveillance réglera les problèmes . Un comité de surveillance doit être instauré ainsi qu’il en existe pour d’autres installations liées à l’environnement .
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