Monsieur Pascal Delaire (agriculteur à St jean en Val) épand depuis des années des pesticides dans un champ qui est mitoyen avec mon habitation ; après lui en avoir fait la remarque, il ne désire pas modifier cette pratique en arguant, et ce qui est vrai, qu’il en a le droit : la seule restriction est la vitesse du vent, qui d’ailleurs a été évaluée par le législateur bien trop élevée à mon sens, et une distance par rapport à un cours d’eau bien trop faible.
RIEN, je dis bien : RIEN pour une maison d’habitation c’est au bon vouloir des utilisateurs de ces produits toxiques, voir très toxiques. Voici en général les produits les plus utilisés (la liste de ces molécules n’est pas exhaustive) :
– Des hormones qui sont considérées comme des perturbateurs endocriniens pour l’homme ;
– glyphosate, classé comme cancérigène « probable » (Round Up) ;
– des insecticides (néonicotinoïde) destructeurs des colonies d’abeilles et autres insectes utiles ;
– fongicides, herbicides, défoliants classés X Nocif (certains cancérigènes avérés).
– On peut rajouter différents engrais solubles que l’on retrouve rapidement dans l’eau.
Ces produits sont mis sur le marché par l’industrie chimique sans autorisation préalable, c’est le ministère de l’agriculture qui décide de la mise sur le marché et éventuellement du retrait et non pas le ministère de la santé qui me semble plus compétent à juger la nocivité et l’impact sur la santé. (Est-ce qu’il y a conflit d’intérêt ?)
Des chercheurs ont établi que même une exposition à faible dose mais sur une longue période a un impact sur la santé, ainsi que ce que l’on appelle « l’effet cocktail » (plusieurs molécules).
Les pesticides se retrouvent à l’intérieur de nos habitations proches des épandages par les ventilations, les ouvertures, les chaussures, les animaux de compagnie. Ces molécules se fixent sur les murs, les moquettes, les filtres de VMC et sont donc inhalées et ingérées à longueur d’années.
Les villes risquent de devenir plus saines que nos campagnes où nous avons choisi de vivre !!!
Les enfants sont le plus impactés et les premières victimes, entre autre : en raison de leur faible poids par rapport à la quantité de produit absorbé.
Nous ne pouvons plus faire confiance au bon sens des agriculteurs : leurs profits au détriment de la santé de la population l’ont remplacé.
Évidemment ce Monsieur Delaire n’est pas le seul utilisateur de ces produits chimiques, c’est un problème national, je dirais un danger de santé publique national que nos élus de tous bords, n’ont jamais voulu aborder sérieusement allant même pour certains jusqu’au déni.
La défense de l’environnement servant uniquement en périodes électorales pour siphonner quelques voix afin d’ assurer leur carrière, une fois élus les promesses passent systématiquement à la trappe.
Je propose une réunion le 11 avril, 20h 30 à la salle des fêtes de St jean en Val pour une information sur ce sujet et la création d’une association de défense de l’environnement (loi 1901) et d’un site internet qui fait cruellement défaut dans la zone d’Issoire à Sauxillanges en passant par le Vernet la Varenne, dont le but sera de faire évoluer la législation sur le sujet des pesticides.
Est-il besoin d’affirmer que cela concerne tout le monde, il en va de notre responsabilité citoyenne d’agir auprès des élus et futurs élus car il est question de notre santé et de celle de nos enfants qui sont l’avenir de notre pays.
Sem d’auvergna lacharem pas !