GIEE NOV 2018

On peut constater que la DRAAF à modifier la « copie » vu le peu de dossiers qui étaient présentés,comme quoi,  il ne faut pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Sol Parthre….. : maintenant aux agriculteurs de monter dans le train ,ce n’est pas un TGV….mais cela va tout de mème dans le bon sens .

Compte-rendu réunion expertise GIEE AuRA du 7 novembre à Lyon

Le groupe d’experts présents est composé par des représentants des DDT, de la DRAAF, TRAME (association de développement agricole et rural), FRAB (agriculture biologique), ISARA (école ingénieur agricole), FRCUMA, Chambre régionale agriculture, INTACT (développement rural Ardèche).

Nous avons passé 21 dossiers en revue sous la houlette de Mme JORDAN (DRAAF) qui est en charge des dossiers de demandes de reconnaissance GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Ecologique) donnant droit à des financements.

Un seul dossier a été approuvé en GIEE en 2ème présentation.

La DRAAF a réagi au manque de présentation de dossier dans notre région en finançant un nouveau système d’« émergence » qui aiderait (avec un financement) en amont des groupements d’agriculteurs pendant 1 an afin de présenter au final un dossier de reconnaissance GIEE .

La reconnaissance GIEE est définie par des textes, mais l’interprétation est différente suivant les régions, notre région AURA n’étant pas grande pourvoyeuse de GIEE reconnus par rapport à d’autres régions …

Les financements GIEE sont une aide pour que des groupes d’agriculteurs mutualisent leurs expériences dans le sens d’une transition vers l’agroécologie, ce terme à mon sens est un peu trop « fourre-tout », dans certains dossiers on pressent la pêche aux subventions, sport auquel les agriculteurs sont devenus spécialistes…. Mais les experts ne sont pas toujours dupes et dans certains dossiers le deuxième E (écologique) de GIEE n’est pas une évidence….

Le nouveau dispositif (émergence) permet donc de nouvelles demandes qui seront entérinées ou pas après examen de la demande de reconnaissance GIEE.

Seulement 2 dossiers (sur 20) ont été rejetés, car la réflexion a été formulée: « nous » sommes riches, alors ne faisons pas trop les délicats……le ministère ayant alloué une enveloppe, ne coupons pas les velléités des agriculteurs se dirigeant volontairement vers une transition agroécologique.

La capitalisation des acquis des GIEE reste à faire, des outils de réflexion sur la communication à travers divers supports sont à mettre en place, et cela n’a guère évolué depuis l’année dernière.

La problématique de ce système est qu’il est très ouvert, (s’il est trop rigide, cela n’engage pas la transition) mais cela laisse aussi la porte ouverte à l’opportunisme.

La vigilance est nécessaire, car le conglomérat FNSEA est très efficace en reprenant à leur compte le vocabulaire et le discours de l’agriculture BIO, qui présente des constats et des solutions depuis très longtemps, mais qui bénéficie de peu de considération et de très peu d’aides de l’état en comparaison de l’agriculture chimique ; si cela a tendance à changer dans le discours… à ce jour l’épandage de pesticides augmente et les directives nitrate sont de plus en plus permissives.

Le ministère de l’agriculture caresse le doux rêve de la transition sans aucune contrainte réelle pour l’agriculture chimique et les intérêts financiers des lobbies qui y sont liés !

P. Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN, représentant FRANE pour l’Agriculture

dépôt illégal

Assoc .Débiocidons

Riolette

63490 St jean en val

philippe@badoulin.fr le 6 septembre 2018

Mr le maire de st jean en val  ,

Le 5 septembre 2018 ,je vous ai signalé un nouveau dépôt de terre dans des champs non loin du premier, à coté de Sarpoil  ; ces dépôts ont été effectués sans autorisations.

Le premier dépôt a été étalé sans que vous ayez trouvé quelque chose à redire après une interprétation de la loi toute personnelle.

J’ai suivi des camions qui déchargeaient sur le deuxième dépôt, ils viennent de l’enceinte des usines d’Issoire, de la société Constelium (produits en aluminium) suivant les dires d’un chauffeur de camion.

Il va de soi que la terre provenant d’un site industriel ne peut être épandue n’importe où sans autorisation.

Vous êtes venu constater sur place (le 5 sept 2018 à 11h30) et vous m’avez dit « je vais me renseigner » , la noria de camions a donc pu continuer toute la journée.

Nous vous demandons dans un premier temps de stopper immédiatement ce dépôt illégal, et de procéder à son déménagement dans les plus brefs délais.

Faute d’une réponse de votre part nous porterons plainte.

Une copie de ce courrier sera envoyée à Mr le sous préfet d’Issoire.

Veuillez agréer mes salutations .

P.Grenier Président de débiocidons

GLYPHOSATE

Philippe Grenier

Riolette

63490 SAINT JEAN EN VAL Le 29 Aout 2018

phil.grenier@orange.fr     copie du courrier à

Mr le Ministre de la Transition écologique

Mr le Préfet du puy de dôme

Mr le Procureur de la République

Mr le Maire de St Jean en Val et Messieurs les Conseillers

Le 22 Aout à 21heures Mr Guy Delaire (GAEC du Raviroux 63490 St Jean en Val)m’annonce au téléphone qu’il va pulvériser du glyphosate sur une parcelle de plusieurs hectares qui jouxte mon habitation .Je réponds : »vous n’avez qu’a continuer comme ça .) »et je raccroche aussitôt .

Je découvre dans les minutes qui suivent qu’il a rappelé et laissé un message audio(transcription en PJ) qui est une forme de chantage accompagné comme il se doit d’une menace :si je fais un « écart ….» ,qu’est-ce qui est signifié par un »écart «? est-ce ce que je fais ? alerter les autorités et informer l’opinion publique ? .Le lendemain il a donc pulvérisé sur 2 parcelles un peu plus bas ,nous ne l’avons pas vu pulvériser la plus grande mitoyenne de notre habitation ,mais il semblerait que plusieurs jours après des signes de jaunissement apparaissent sur les herbes dont une plaque significative juste devant notre maison .

Je vous signale que la température était de 29 degré et la terre en surface à 26 degré le 23 août à 11 heures ,à une telle température ,on peut estimer à environ 50 % l’évaporation , emportée par un léger vent nord-ouest en direction du village .

La dangerosité du glyphosate n’est plus à démontrer malgré les dénégations des Lobbies .

De plus le GAEC n’est pas équipé d’une station de remplissage/nettoyage de pulvérisateur ,cela est fait devant leur ferme et les écoulements partent où ils peuvent : dans le fossé ,les eaux pluviales,la voie publique pour certainement finir dans le ruisseau qui est environ à 75 mètres …. ?

Ces grands défenseurs de l’environnement (oui !ils font partie d’une association de défense de l’ environnement : « sauvez les pieds blancs «   ) ont constitué un énorme tas de terre(environ 200 M3 )sans autorisation transporté par l’entreprise Challet (Issoire) dans un champ à coté de Sarpoil (ST JEAN EN VAL) Sans que le maire ,à ma connaissance ,qui a été alerté n’intervienne .

Nous sommes désemparés ,nous subissons cette pollution depuis des années et en plus nous devons supporter des menaces et des humiliations diverses qui vont crescendo car jusqu’à présent ils bénéficient d’une totale impunité.

La menace : »si il y un  écart  on plante du colza avec 5 à 6 traitements au lieu d’une luzerne … » signifie la pleine conscience de pouvoir empoisonner comme ils le désirent là où ils veulent , qui ils veulent ,quand ils veulent .

Nous demandons suivant les capacités de chacun d’intervenir suivant ses compétences car il est inacceptable que une faible partie de la population peut empoisonner l’autre partie en défiant toutes les règles humaines de bon sens et de respect d’autrui .

Veuillez agréer ,Mesdames ,Messieurs , nos salutations .

P. Grenier

Nitrates:on recule!

COMPTE RENDU DE REUNION

CR réunion du 22 juin 2018 à Lyon pour le PAR (nitrate) en AURA

En présence des représentants DDT , DRAAF , Coop de France , FRSEA,FRAPNA,FRANE ,a été passé en revue les dispositions du prochain PAR(6 ème Plan Actions Régionales)Nitrate .

Ce plan fixera les règles d’épandages et de contrôle de fertilisants azotés.

Le plan sera le premier qui concernera la région AURA, les précédents étaient décidés pour chaque région séparément ,souvent cousins germains mais réservant quelques particularités ,nul ne contestera que la nouvelle grande région est hétérogène le choix dans un soucis vraisemblablement de simplification ne tient plus compte des particularités des territoires en privilégiant les filières .

Le diaporama a décliné les recommandations de l’AE(agence environnementale et de l’Agence de l’eau ).

Les propositions seront validées vers le :15 juillet(signature arrêté),

publication

application le 01/09/2018 (pour 5 ans)

bilan des indicateurs(en cours de route)

capitalisations,échanges des pratiques,formation contrôleur

Pas de bilan sur les teneurs en nitrate dans l’eau (globalement suite au dernier plan).

Pas de prise en compte de nitrification estivale (influence sur le climat).

Aucun commentaire ou disposition protectrices ( 5 m enherbé ) sur les ZNT (zone non traitée) alors que ce plan supprime certains cours d’eau non définis comme BCAE(Bonne Condition Agro Environnementale) comme des fossés qui drainent des parcelles et se déversent dans les rivières pour finir après un voyage plus ou moins long dans notre robinet ….on recule .

Les dates d’épandages un peu farfelues ,et pour cause : on ne tient pas compte des territoires de cette région qui va de l’Isère au Cantal ,de l’Allier à l’Ardèche avec une diversité de culture de terrain,de climat .. .etc

Aucun critère défini pour les types de fertilisants , »c’est pas nous c’est le PAN (plan action nationale) »,

– comme c’est pratique ! le plan PAR part du principe que l’on emploierait que de l’azote chimique ,les boues d’épurations ne contiennent pas que de l’azote pour prendre que cet exemple épouvantable et scandaleux ,dont personne ne veut parler et légiférer .

Très grand débat autour du taux d’argile des terres et des dates pour l’implantation et la destruction des CIPAN (Cultures Intermédiaires Piège A Nitrate) :

Alors?moins de 37 % ,ou bien bien 27%? pourquoi pas quarante douze….. ! D’accord c’est important, mais est-il concevable et sérieux de valider un modèle (avec la diversité des territoires), qui s’appuie sur une étude du nord de la France…..Et pourquoi détruire les CIPAN systématiquement ?

L’a-priori est de détruire les CiPAN avant l’implantation d’une nouvelle culture,la technique de semis directs n’est pas encore d’actualité ,on sent des décennies d’enseignement ringard de l’agronomie majoritaire .

Les CIPAN et les techniques de semis directs sont l’avenir pour diminuer les fertilisants azotés et leurs conséquences sur l’environnement et la santé publique.

Si on peut être satisfait par rapport aux époques passées de la préoccupation liée aux excès d’azote , je déplore le manque d’ambition dans les mesures qui sont prises ,on veut changer les choses mais surtout rien toucher véritablement …Les dérogations sont devenues habituelles … On se fait plaisir avec des vœux pieux ,alors que cette problématique ne date pas d’hier , la mesure des reliquats d’azote ( analyse RSH ),n’est pas pratiquée dans toutes les cours de ferme ,on en vient quand même au fractionnement des épandages , abordés lors de cette réunion pour le maraîchage ; mais les quantités totales épandues font peur……

Les agriculteurs en AB ont pris ce problème à bras le corps depuis longtemps, pourquoi ces expériences ne sont pas appliquées par tous les agriculteurs, qui au niveau étique et pour leur porte monnaie s’en porteraient bien mieux ?

Réponse : Notre agriculture doit sortir des pattes des industriels

  • directives nitrate : on recule
  • épandage pesticides : on recule

P . Grenier ,président de débiocidons,adhérent FDEN,représentant FRANE pour l’agriculture

Le Cr de la Draaf sera plus détaillé, pour plus de détails voir la contribution à la consultation rédigée conjointement par A.Tridon FRANE et M.Peyronnard FRAPNA .

Loup, y es-tu ?

COMPTE RENDU DE REUNION

Stage de formation » cellule de veille du loup « du 18 et 19 juin 2018

Suite à la réunion proposée par Mr le Préfet (6 avtil2018) ,la DTT a organisé une formation pour les correspondants qui constitueront la cellule de veille depuis qu’un loup a été vu dans le massif du Sancy .

Une Z P P(zone de présence permanente ,63 ZPP en France) a été décidée entraînant une surveillance et une collecte des données (traces ,photos ,fèces ,urine …).

Cette formation a été menée par Mr Goujon (responsable Loup,lynx pour la région AURA ) de L’ONCFS (Office National Chasse Faune Sauvage ) et aussi sous la houlette de Mr Duchamps (spécialiste loup,lynx de l’ONCFS) .

Nous visionnâmes moult camemberts et diagrammes ,des vidéos pour être capables de constater la présence du loup ,les dégâts et comment agir (remplir des fiches ), exposé intéressant et exhaustif abordé avec des spécialistes de terrain .Nous manquâmes de cadavres pour pratiquer une autopsie prévue avant le repas …..personne ne s’en plaignit ,dans le fond de la salle veillaient sur nous un loup et un lynx empaillés qui n’ont pas moufté ,alors que l’assemblée devisait doctement sur leur compte …

La dernière partie a été consacrée aux indemnisations versées pour les 11741victimes(animaux) lors d’environ 3000 attaques (surtout dans les Alpes),le budget avoisinant les 30 Millions €

40 tirs ont été autorisés pour l’année 2017 ,35 loups ont été abattus

— la croissance du loup est de12 % par an

pas de tirs dans les parcs nationaux

tirs autorisés uniquement autour du troupeau en »défense simple »

— 4 types tirs autorisés;1-tir de défenseurs

2- tir de défense renforcé

3 -tir de prélèvement

4 _tir de prélèvement renforcé

Tous les tirs sont soumis à différentes autorisations préalables

Les tirs sont déclenchés à condition que la population protégée ne soit pas menacée de diminution (il faut que sa croissance soit supérieure ou égale à zéro)et que le critère « attaque « soit avéré .

Un bulletin de L’ONCFS est édité chaque année sur .gouv et un site spécifique devrait voir le jour bientôt…site : geoloup.ddt , .gouv , mais il faut être têtu et patient pour obtenir des infos récentes et fiables…

C’est non pas le loup qui fait peur mais la communication sur le loup !

Loup,lynx sont associés car ils sont les 2 grands mammifères carnassiers protégés en France.Le loup vient d’Italie(très mobile)et s’organise en meute,le lynx a été introduit (Jura) par l’homme et vit en solitaire .

Il y aurait de 5 à 10 % de loups hybrides (croisement chien/loup),très proches du loup sur certains caractères et surtout très ressemblants pour un néophyte .

Environ 30 personnes ont suivi cette formation:des agents de l’environnement ONCFS (anciennement garde chasse )composant le gros des stagiaires (Allier,Cantal, Puy de Dôme,Rhône et Haute Loire et Loire ?)des représentants de la Fédération des Chasseurs du Puy de Dôme,et des louvetiers du Puy de Dôme ,et votre serviteur représentant la FDEN .

Aucun représentant des éleveurs de moutons(agriculteurs) et encore plus surprenant aucun responsable de la DDT qui est le service administratif qui « gère » le loup ! sans doute connaissent-ils tout sur le loup et le lynx et ils n’ont pas besoin d’en savoir plus et de nous en apprendre plus….

La constitution de ce réseau se veut multi partenariale ,les correspondants multiples sont essentiels pour suivre les constatations de présence et les dégâts sur le territoire où le loup est présent.

A ce jour on compte environ 3500 correspondants (en constante progression) en France qui ne comptent dans leur rangs que 6,1 % de membres d’associations de défense de l’Environnement et de la Biodiversité !

Nous ne devons pas être considérés comme de bons défenseurs d’espèces protégées !

Les chasseurs sont beaucoup plus représentés …hum !..Il ne faut pas s’étonner de la zizanie qui règne ,on peut penser que les pouvoirs publiques entretiennent sciemment ,on ne sait dans quel but , la polémique en favorisant la dichotomie: pro loup et anti loup ,en instaurant par là même une culture du secret sur , par exemple, le nombre d’attaques et surtout l’évaluation de la population de Canis Lupus ,qui est à mon sens la pierre angulaire sur laquelle reposent la plupart des controverses .

La protection exige un développement plus grand que zéro de l’espèce protégée(sous peine de sanctions ) ,donc l’évaluation de la population est la référence (pour déclencher des prélèvements) .

Aujourd’hui les autorités estiment la population de Canis Lupus à environ 400 individus ,cette évaluation est basée sur la dynamique des populations avec l’aide d’analyses génétiques et mathématiques ; méthode CMR (Capture,Marquage,Recapture).

Certains scientifiques remettent en question la précision de cette méthode et bien sûr en premier lieu les éleveurs qui subissent les dégâts ,certains défenseurs de la biodiversité remettent aussi en cause l’évaluation (pas pour les mêmes raisons) !

L’ONCFS défend mordicus son boulot : indications diverses,prélèvements(pour les études génétiques) qui alimentent les services de l’état (Préfectures ,DDT) .

Difficile de faire la part des choses ,les services de l’état affirment que seules leurs études sont fiables et dignes de confiance ,dixit Mr Duchamps de L’ONCFS : « les meilleures du monde… »,contrôlées et recontrôlées etc ……..

Je pense que la vérité est sans doute à quelque part entre des évaluations fantaisistes et celles à minima de l’ONCFS

Après la science ou devant ,il y a les constatations sur le terrain et la problématique de la cohabitation du loup et du pastoralisme qui participent chacun à leur façon à la biodiversité .

L’invective et les mensonges sont aussi le résultat du manque de transparence,il m’a semblé, tout au moins de la part de l’ONCFS, que des efforts sont faits dans le bon sens ,mais leur fonction n’est pas de faire des choix politiques et de décider de la communication ; il va de soi qu’ils exécuteront ce que leur hiérarchie demandera .

Nous devons être acteurs ,en tant que défenseurs de la biodiversité ,pour exister dans ce débat afin de poser les éléments qui feront avancer les choses ,ce n’est pas la polémique qu’il faut redouter,mais les »fake-news »et autres silences et mensonges qui desservent tout autant les défenseurs que ceux qui subissent les attaques .

P .Grenier : président de Débiocidons,adhérent FDEN ,représentant FRANE pour l’agriculture

gratiféria à Issoire

nous serons présent avec moult panneaux pour dénoncer l’agriculture ringarde et dangereuse que nous impose le » conglomérat FNSEA « par le biais d’un vice-président de la chambre d’agriculture du puy de dôme .

c’est le 13 mai sur la place de la montagne à Issoire à partir de 11heure

courrier d’alerte

Philippe Grenier

Riolette63490 St jean en Val                                                                   le 26 avril 2018

                                                      Objet : épandage de pesticides

  à l’attention de : Mme la Ministre de la Santé

                             Mr le Ministre de l’Agriculture

                            Mr le Ministre de la Transition Écologique

                           Mr le Préfet du Puy-de-Dôme

                          Mmes et Mrs les Conseillers Départementaux

Une nouvelle fois l’agriculteur Pascal Delaire vient d’épandre un pesticide sur un champ qui jouxte ma maison d’habitation (matin du 14 avril 2018).

Par un précédent courrier j’avais demandé à monsieur Delaire (63490 St jean en Val) d’être prévenu avant tout épandage de produits toxiques, afin de se protéger : d’arrêter les ventilations, de fermer portes et fenêtres, de mettre à l’abri les enfants pour limiter l’exposition.

En pleines vacances scolaires pendant lesquelles les enfants sont dehors : je n’ai pas été prévenu.

Cette pratique est complètement irresponsable, elle génère à terme des problèmes de santé pour la population ainsi que de nombreuses études le démontrent.

Même à faible dose les molécules chimiques épandues ont des effets néfastes pour la santé des populations exposées (effets de synergie).

Ces pratiques datent d’un autre age, et maintenant, c’est en toute connaissance de cause que l’on continue à polluer l’eau, la terre et l’air.

Alors que le gouvernement avec le plan « Écophyto 2 » annonce la diminution (50 % d’ici 2025) de l’épandage de pesticides : la quantité vendue a augmentée (source : ministère de l’agriculture).

De plus en plus de gens doutent de notre démocratie face à votre inertie d’intervention, à refuser de faire évoluer la législation, cela permet ces pratiques insupportables : vous privilégiez de fait l’industrie chimique et les agriculteurs qui emploient ces produits toxiques en faisant passer au second plan la santé publique.

Personne, je dis bien : personne, qui possède un minimum de bon sens trouve cela normal de laisser petit à petit empoisonner une population.

Les agriculteurs sont le bras armé d’un système qui n’a que trop duré, cette agriculture « has-been » n’arrive même plus à rémunérer correctement la profession tout en polluant de plus en plus.

D’autres pratiques agricoles existent, alors il est temps d’avancer vers la modernité !

La transition n’est en route que verbalement en attendant je vous demande avec insistance de prendre vos responsabilités en légiférant sur l’interdiction d’épandre des produits chimiques toxiques : herbicides, fongicides, hormones, insecticides, perturbateurs endocriniens au ras des habitations.

Je vous prie d’agréer mes salutations distinguées.

P-S: je vous joins différents courriers envoyés

P. Grenier

plan com écophyto2

CR réunion communication plan écophyto le 27 avril 2018

Dans la S/préf de Roanne cette commission a passé en revue les dossiers de communication en rapport avec écophyto 2(réduction de 50%des pesticides d’ici 2025 ) auxquels des « picaillons » seront alloués à certains et refusés à d’autres .

L’enveloppe globale diminue comme la peau de chagrin(- de 60 000€) .

Les chambres d’agriculture se sont vu attribuer une très grosse part de gâteau :on n’est jamais mieux servi que par soi-même…..

Évidemment car lorsque l’on est au courant et que l’on (Chambre Régionale de l’Agriculture supervisée par la DRAAF) gère ces subventions (75 % du montant,25%à la charge du demandeur) qui viennent de l’AFB (Agence Française Biodiversité), : cela est plus facile.

Les associations qui pourraient bénéficier de cette manne ne sont pas toujours informées et bien souvent manquent de personnel pour présenter un dossier de communication ,donc honneur aux « riches »,certains malins arrivent cependant à récupérer quelques miettes …

Ma position ,sans avoir les dossiers en ma possession fut assez délicate ,impossible d’imprimer un tableau correctement et pas de descriptions précises du contenu des dossiers que les autres intervenants avaient sous les yeux…….

Faute à pas de chance ? j’opte plutôt pour l’incompétence de la communication de la commission de la communication ce qui est moins grave que l’oubli volontaire ,cela donne cependant le même résultat…..

Siègeaient: DREAl,CRA,DRAAF,NEGOCE AGRI,COOP DE FRANCE ,FRAPNA,FRANE ,IUPP

(2 institutionnels ,5 membres dont 3 connus pour leur position pro-pesticides mais que peuvent-ils bien apporter à écophyto? réponse : rien , mais sait-on jamais : tenter de récupérer un peu de sous…..)

La séance a commencé par un bref bilan (là ,on m’a remis un document) de la compta des journées de travail qui est le système de calcul mis en place en ce qui concerne les conférences et interventions,location de salles(forfait) ,vidéo (forfait) et plaquettes imprimées sans oublier l’incontournable calendrier !

Rien de très neuf comme support de com ; le nombre de dossiers en rapport avec le montant de l’enveloppe ne permet pas non plus du buzz moderne pour que la consommation de pesticides diminue enfin , bref : une com de saupoudrage et une façon de récupérer un peu de finance….

Ce ne sont pas les pourfendeurs de pesticides qui bénéficient le plus de ces budgets, »normal « ce ne sont pas les plus riches , mais cette com est censée s’adresser à tout le monde et donc en premier lieux aux gros défendeurs ,pourvoyeurs et utilisateurs ,que j’enveloppe avec le vocable « conglomérat FNSEA », de toutes ces molécules chimiques …..le « Conglomérat « majoritaire jusqu’à aujourd’hui représente un système d’ agriculture ringarde qui pollue de plus en plus en rémunérant de moins en moins ses agriculteurs !

Aucun dossier abordant la problématique santé/pesticides qui pourrait intéresser et surtout informer les agriculteurs ainsi que le citoyen lambda .

Ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau , mais un coup de tout petit canif dans le marais chimique au milieu du quel , contre son gré , la population de notre pays baigne à longueur de vie .

Fallait y être ,mais ce ne fut pas un régal ,il faut cependant ne pas désespérer de Billancourt comme disait Jean Paul Sartre et donc présenter des dossiers pour l’année prochaine….

P Grenier

Président de DEBIOCIDONS, adhérent FDEN , représentant agriculture FRANE

Comédie de la DRAAF

Compte-rendu de la réunion COREAMR du 7 mars 2018

Le sujet principal était les structures qui vont encadrer l’installation d’exploitants agricoles ,pouvant bénéficier d’aide à l’installation (DJA): l’avenir .

Le schéma proposé (pour 5 ans) est un copié-collé du précédent ; en effet pourquoi changer quelque chose : l’agriculture est si florissante et sans problèmes qu’il serait vain d’innover…….

Nous allons donc continuer à quelques broutilles près à privilégier l’agrandissement des exploitations existantes pour qu’elles arrivent enfin à des tailles industrielles qui seront gérées par des technocrates devant rendre des comptes à la finance avec la préoccupation principale de rémunérer les actionnaires au mieux .

Pour ce faire , nos fonctionnaires de la DRAAF(ministère de l’agriculture) sont très efficaces pour nous vendre: comment faire du neuf avec du vieux .On peut dire talentueux !

Dans les priorités qui permettent l’attribution de la DJA (dotation jeune agriculteur ) l’environnement n’est cité qu’au détour d’une phrase, que de façon anecdotique ,histoire de mettre un peu de vert dans cet univers noir .

Ce schéma a été élaboré en amont , avec les chambres de l’agriculture inféodées à la FNSEA sur-représentée dans cette réunion de la COREAMR (honteux), auxquelles s’ajoutent les commerçants divers et variés de la profession: les lobbies .

Après ma courte et non moins » téméraire » intervention : « rien dans ce schéma ne va dans le sens de la transition agro-écologique »,comme un seul homme , 5 membres de l’assemblée ont affirmé qui’ ils ne voteraient pas pour ce « nouveau » schéma (confédération paysanne ,FRAB,Coordination Rurale,FRAPNA, FRANE, CFDT )

Ce vote ,en fait est un simulacre car la messe était dite ,une simili consultation en face du bloc des fonctionnaires de la draaf et de la fnsea ,le reste de l’assemblé regardant le plafond( 10 mètres),les lustres de 500kilos ,les ors de la république et leurs i-phones cela va de soi ……

Les grands engagements du gouvernement , c’est à dire des déclarations verbales qui ne s’appuient sur aucune mesure concrète,voir contradictoire pour preuve les aides de 2015,2016 à l’agriculture biologique toujours pas réglées avec comme argument fallacieux : à l’avenir le Marché régulera tout ça , donc les aides au maintien AB sont purement et simplement supprimées !

Intervention du représentant du président de région monsieur Wauquiez,qui fait un effort financier notable (20 millions ) ,mais où et à qui va aller cette manne ? certainement pas pour la transition agro -écologique…..j’en prends le pari !

Dernier sujet abordé: les mêmes (hommes et structures) qui conduisent les agriculteurs à la détresse jusqu’au suicide (nombreux) proposent une aide qui m’a semblé proche de l’alchimie du confessionnal qui fait qu’on se sent plus léger après confesse en restant dans la même cagagne……ignominieux……du pur social-washing après le green-washing ,on nous a remercié d’avoir écouté et c’était le moins ,car vraiment c’était pénible et agaçant ,tellement éloigné des préoccupations des citoyens qui s’ils veulent voir une pièce de théâtre ne pensent pas qu’il se joue des comédies régulièrement en préfecture avec un casting d’énarques rompus aux rôle de composition dignes de la comédie française !

Philippe Grenier

Directive nitrate

 

Comme la «  profession « ne veut pas changer ses méthodes de culture ,la nouvelle stratégie consiste à embrouiller en complexifiant à outrance……mais il faut savoir raison garder,car la problématique nitrate est simple: la profession veut continuer à produire des cultures sous perfusion d’azote avec son corollaire obligé: l’épandage de pesticides .Les mesures proposées sont tout à fait incontrôlables car il n’y a pas assez de moyens humains spécialisés dans ce domaine .

Les engagements pris ne le sont que verbalement sans véritables contraintes qui obligeraient à se tourner vers d’autres méthodes de culture,

Certains engagements ou obligations ne sont que symboliques : comme la bande enherbée de 5 m en bordure des cours d’eaux , censée piéger les tonnes de nitrates et autres pesticides …

Le législateur ne légifère même pas sur les épandages des intrants (engrais et pesticides) agricoles au ras des habitations..

La délimitation des zones hors épandage est concoctée par les pollueurs eux-même ….

Que dire au sujet de l’épandage des boues d’épuration qui contiennent bien d’autres choses que de l’azote: métaux lourds ,produits chimiques ,bactéries .Ces boues sont épandues de préférence sur les plaines alluviales et sur leurs bassins versants directs …..qui alimentent les captages et fournissent l’eau soit-disant potable de nos robinets .

On amuse la galerie avec des mesures inadéquates et incontrôlables .

Sont présents, dans les commissions qui décident de ces directives nitrate ,des représentants ,en très forte majorité, de l’agriculture chimique ainsi que les institutionnels (DRAAF,DREAL,DDT)qui doivent connaître par cœur la musique de la Fnsea,Coop de France , négoce et consort ……qui répètent à n’en plus finir qu’ils ne peuvent pas faire autrement , se victimisant à chaque instant parce qu’ils subissent la ire des médias et des écolos ….

Jusqu’à quand peut durer cet enfumage qui nie la réalité ?

Ce type d’agriculture n’a que trop vécu !

Au lieu de stopper : on prolonge ,on discute, on tergiverse , malgré tous les indicateurs qui virent au rouge …..

N’y aurait-il aucun autre moyen de nourrir la population sans détruire l’environnement en provoquant des problèmes de santé publique ainsi que des coupes franches dans la biodiversité?

La « profession » a choisit de prolonger les profits à court terme de toute la chaîne de production agricole au détriment de la qualité de l’alimentation et de l’environnement.

Nous devons promouvoir dans un premier temps l’Agriculture Biologique qui sans commune mesure impacte un minimum l’environnement ,elle a devant elle un réel potentiel de progrès au niveau technique, des l’instant où on s’en donnera les moyens .

Les associations de défense de l’environnement doivent être mieux représentées dans les commissions traitant de l’agriculture ;la défense des oiseaux , autres batraciens et végétaux oblige à se préoccuper et à agir pour un changement des pratiques agricoles .Ces pratiques impactent directement l’eau ,l’air ,la nourriture des animaux et des hommes : les « environnementalistes » doivent s’engager plus clairement pour un changement de l’agriculture .

Philippe Grenier