dépôt illégal

Assoc .Débiocidons

Riolette

63490 St jean en val

philippe@badoulin.fr le 6 septembre 2018

Mr le maire de st jean en val  ,

Le 5 septembre 2018 ,je vous ai signalé un nouveau dépôt de terre dans des champs non loin du premier, à coté de Sarpoil  ; ces dépôts ont été effectués sans autorisations.

Le premier dépôt a été étalé sans que vous ayez trouvé quelque chose à redire après une interprétation de la loi toute personnelle.

J’ai suivi des camions qui déchargeaient sur le deuxième dépôt, ils viennent de l’enceinte des usines d’Issoire, de la société Constelium (produits en aluminium) suivant les dires d’un chauffeur de camion.

Il va de soi que la terre provenant d’un site industriel ne peut être épandue n’importe où sans autorisation.

Vous êtes venu constater sur place (le 5 sept 2018 à 11h30) et vous m’avez dit « je vais me renseigner » , la noria de camions a donc pu continuer toute la journée.

Nous vous demandons dans un premier temps de stopper immédiatement ce dépôt illégal, et de procéder à son déménagement dans les plus brefs délais.

Faute d’une réponse de votre part nous porterons plainte.

Une copie de ce courrier sera envoyée à Mr le sous préfet d’Issoire.

Veuillez agréer mes salutations .

P.Grenier Président de débiocidons

GLYPHOSATE

Philippe Grenier

Riolette

63490 SAINT JEAN EN VAL Le 29 Aout 2018

phil.grenier@orange.fr     copie du courrier à

Mr le Ministre de la Transition écologique

Mr le Préfet du puy de dôme

Mr le Procureur de la République

Mr le Maire de St Jean en Val et Messieurs les Conseillers

Le 22 Aout à 21heures Mr Guy Delaire (GAEC du Raviroux 63490 St Jean en Val)m’annonce au téléphone qu’il va pulvériser du glyphosate sur une parcelle de plusieurs hectares qui jouxte mon habitation .Je réponds : »vous n’avez qu’a continuer comme ça .) »et je raccroche aussitôt .

Je découvre dans les minutes qui suivent qu’il a rappelé et laissé un message audio(transcription en PJ) qui est une forme de chantage accompagné comme il se doit d’une menace :si je fais un « écart ….» ,qu’est-ce qui est signifié par un »écart «? est-ce ce que je fais ? alerter les autorités et informer l’opinion publique ? .Le lendemain il a donc pulvérisé sur 2 parcelles un peu plus bas ,nous ne l’avons pas vu pulvériser la plus grande mitoyenne de notre habitation ,mais il semblerait que plusieurs jours après des signes de jaunissement apparaissent sur les herbes dont une plaque significative juste devant notre maison .

Je vous signale que la température était de 29 degré et la terre en surface à 26 degré le 23 août à 11 heures ,à une telle température ,on peut estimer à environ 50 % l’évaporation , emportée par un léger vent nord-ouest en direction du village .

La dangerosité du glyphosate n’est plus à démontrer malgré les dénégations des Lobbies .

De plus le GAEC n’est pas équipé d’une station de remplissage/nettoyage de pulvérisateur ,cela est fait devant leur ferme et les écoulements partent où ils peuvent : dans le fossé ,les eaux pluviales,la voie publique pour certainement finir dans le ruisseau qui est environ à 75 mètres …. ?

Ces grands défenseurs de l’environnement (oui !ils font partie d’une association de défense de l’ environnement : « sauvez les pieds blancs «   ) ont constitué un énorme tas de terre(environ 200 M3 )sans autorisation transporté par l’entreprise Challet (Issoire) dans un champ à coté de Sarpoil (ST JEAN EN VAL) Sans que le maire ,à ma connaissance ,qui a été alerté n’intervienne .

Nous sommes désemparés ,nous subissons cette pollution depuis des années et en plus nous devons supporter des menaces et des humiliations diverses qui vont crescendo car jusqu’à présent ils bénéficient d’une totale impunité.

La menace : »si il y un  écart  on plante du colza avec 5 à 6 traitements au lieu d’une luzerne … » signifie la pleine conscience de pouvoir empoisonner comme ils le désirent là où ils veulent , qui ils veulent ,quand ils veulent .

Nous demandons suivant les capacités de chacun d’intervenir suivant ses compétences car il est inacceptable que une faible partie de la population peut empoisonner l’autre partie en défiant toutes les règles humaines de bon sens et de respect d’autrui .

Veuillez agréer ,Mesdames ,Messieurs , nos salutations .

P. Grenier

Nitrates:on recule!

COMPTE RENDU DE REUNION

CR réunion du 22 juin 2018 à Lyon pour le PAR (nitrate) en AURA

En présence des représentants DDT , DRAAF , Coop de France , FRSEA,FRAPNA,FRANE ,a été passé en revue les dispositions du prochain PAR(6 ème Plan Actions Régionales)Nitrate .

Ce plan fixera les règles d’épandages et de contrôle de fertilisants azotés.

Le plan sera le premier qui concernera la région AURA, les précédents étaient décidés pour chaque région séparément ,souvent cousins germains mais réservant quelques particularités ,nul ne contestera que la nouvelle grande région est hétérogène le choix dans un soucis vraisemblablement de simplification ne tient plus compte des particularités des territoires en privilégiant les filières .

Le diaporama a décliné les recommandations de l’AE(agence environnementale et de l’Agence de l’eau ).

Les propositions seront validées vers le :15 juillet(signature arrêté),

publication

application le 01/09/2018 (pour 5 ans)

bilan des indicateurs(en cours de route)

capitalisations,échanges des pratiques,formation contrôleur

Pas de bilan sur les teneurs en nitrate dans l’eau (globalement suite au dernier plan).

Pas de prise en compte de nitrification estivale (influence sur le climat).

Aucun commentaire ou disposition protectrices ( 5 m enherbé ) sur les ZNT (zone non traitée) alors que ce plan supprime certains cours d’eau non définis comme BCAE(Bonne Condition Agro Environnementale) comme des fossés qui drainent des parcelles et se déversent dans les rivières pour finir après un voyage plus ou moins long dans notre robinet ….on recule .

Les dates d’épandages un peu farfelues ,et pour cause : on ne tient pas compte des territoires de cette région qui va de l’Isère au Cantal ,de l’Allier à l’Ardèche avec une diversité de culture de terrain,de climat .. .etc

Aucun critère défini pour les types de fertilisants , »c’est pas nous c’est le PAN (plan action nationale) »,

– comme c’est pratique ! le plan PAR part du principe que l’on emploierait que de l’azote chimique ,les boues d’épurations ne contiennent pas que de l’azote pour prendre que cet exemple épouvantable et scandaleux ,dont personne ne veut parler et légiférer .

Très grand débat autour du taux d’argile des terres et des dates pour l’implantation et la destruction des CIPAN (Cultures Intermédiaires Piège A Nitrate) :

Alors?moins de 37 % ,ou bien bien 27%? pourquoi pas quarante douze….. ! D’accord c’est important, mais est-il concevable et sérieux de valider un modèle (avec la diversité des territoires), qui s’appuie sur une étude du nord de la France…..Et pourquoi détruire les CIPAN systématiquement ?

L’a-priori est de détruire les CiPAN avant l’implantation d’une nouvelle culture,la technique de semis directs n’est pas encore d’actualité ,on sent des décennies d’enseignement ringard de l’agronomie majoritaire .

Les CIPAN et les techniques de semis directs sont l’avenir pour diminuer les fertilisants azotés et leurs conséquences sur l’environnement et la santé publique.

Si on peut être satisfait par rapport aux époques passées de la préoccupation liée aux excès d’azote , je déplore le manque d’ambition dans les mesures qui sont prises ,on veut changer les choses mais surtout rien toucher véritablement …Les dérogations sont devenues habituelles … On se fait plaisir avec des vœux pieux ,alors que cette problématique ne date pas d’hier , la mesure des reliquats d’azote ( analyse RSH ),n’est pas pratiquée dans toutes les cours de ferme ,on en vient quand même au fractionnement des épandages , abordés lors de cette réunion pour le maraîchage ; mais les quantités totales épandues font peur……

Les agriculteurs en AB ont pris ce problème à bras le corps depuis longtemps, pourquoi ces expériences ne sont pas appliquées par tous les agriculteurs, qui au niveau étique et pour leur porte monnaie s’en porteraient bien mieux ?

Réponse : Notre agriculture doit sortir des pattes des industriels

  • directives nitrate : on recule
  • épandage pesticides : on recule

P . Grenier ,président de débiocidons,adhérent FDEN,représentant FRANE pour l’agriculture

Le Cr de la Draaf sera plus détaillé, pour plus de détails voir la contribution à la consultation rédigée conjointement par A.Tridon FRANE et M.Peyronnard FRAPNA .

Directive nitrate

 

Comme la «  profession « ne veut pas changer ses méthodes de culture ,la nouvelle stratégie consiste à embrouiller en complexifiant à outrance……mais il faut savoir raison garder,car la problématique nitrate est simple: la profession veut continuer à produire des cultures sous perfusion d’azote avec son corollaire obligé: l’épandage de pesticides .Les mesures proposées sont tout à fait incontrôlables car il n’y a pas assez de moyens humains spécialisés dans ce domaine .

Les engagements pris ne le sont que verbalement sans véritables contraintes qui obligeraient à se tourner vers d’autres méthodes de culture,

Certains engagements ou obligations ne sont que symboliques : comme la bande enherbée de 5 m en bordure des cours d’eaux , censée piéger les tonnes de nitrates et autres pesticides …

Le législateur ne légifère même pas sur les épandages des intrants (engrais et pesticides) agricoles au ras des habitations..

La délimitation des zones hors épandage est concoctée par les pollueurs eux-même ….

Que dire au sujet de l’épandage des boues d’épuration qui contiennent bien d’autres choses que de l’azote: métaux lourds ,produits chimiques ,bactéries .Ces boues sont épandues de préférence sur les plaines alluviales et sur leurs bassins versants directs …..qui alimentent les captages et fournissent l’eau soit-disant potable de nos robinets .

On amuse la galerie avec des mesures inadéquates et incontrôlables .

Sont présents, dans les commissions qui décident de ces directives nitrate ,des représentants ,en très forte majorité, de l’agriculture chimique ainsi que les institutionnels (DRAAF,DREAL,DDT)qui doivent connaître par cœur la musique de la Fnsea,Coop de France , négoce et consort ……qui répètent à n’en plus finir qu’ils ne peuvent pas faire autrement , se victimisant à chaque instant parce qu’ils subissent la ire des médias et des écolos ….

Jusqu’à quand peut durer cet enfumage qui nie la réalité ?

Ce type d’agriculture n’a que trop vécu !

Au lieu de stopper : on prolonge ,on discute, on tergiverse , malgré tous les indicateurs qui virent au rouge …..

N’y aurait-il aucun autre moyen de nourrir la population sans détruire l’environnement en provoquant des problèmes de santé publique ainsi que des coupes franches dans la biodiversité?

La « profession » a choisit de prolonger les profits à court terme de toute la chaîne de production agricole au détriment de la qualité de l’alimentation et de l’environnement.

Nous devons promouvoir dans un premier temps l’Agriculture Biologique qui sans commune mesure impacte un minimum l’environnement ,elle a devant elle un réel potentiel de progrès au niveau technique, des l’instant où on s’en donnera les moyens .

Les associations de défense de l’environnement doivent être mieux représentées dans les commissions traitant de l’agriculture ;la défense des oiseaux , autres batraciens et végétaux oblige à se préoccuper et à agir pour un changement des pratiques agricoles .Ces pratiques impactent directement l’eau ,l’air ,la nourriture des animaux et des hommes : les « environnementalistes » doivent s’engager plus clairement pour un changement de l’agriculture .

Philippe Grenier