réponse de la candidate C. MoLLet

Le programme que je porte, L’Avenir en Commun, fait de la Planification écologique la pierre angulaire du changement politique dont le pays a besoin. Plus particulièrement, la nécessaire transition vers une agriculture écologique a été largement défendue par Jean-Luc Mélenchon tout au long de la campagne présidentielle.

L’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux. Vous avez raison d’attirer l’attention des élus et candidats sur le danger que représentent les pesticides de synthèse épandus largement sur nos champs. Des études de l’INSERM alertent régulièrement sur les dangers avérés de ces produits pour la santé humaine. Ces pesticides détruisent la biodiversité et polluent l’air, l’eau et la terre. Notre projet a pour ambition l’indispensable transition agricole vers une agriculture émancipée des pesticides. D’ici 10 ans, l’ensemble des pesticides de synthèse seront interdits, et l’ensemble de la recherche et de l’enseignement mis au service d’une agriculture écologique. En attendant, nous prendrons des mesures d’urgence : l’interdiction immédiate d’un certain nombre de substances (glyphosate,  néonicotinoïdes, perturbateurs endocriniens) ainsi que l’interdiction de l’épandage de toute substance pesticide à proximité d’habitations mais aussi d’écoles : les enfants sont particulièrement exposés au danger de ces produits. La mise en place d’une telle mesure supposera de connaître la distance suffisante pour qu’elle réduise réellement et significativement les risques pour les populations.

Les boues d’épuration contiennent des traces de métaux lourds, mais également de pathogènes indésirables. Leur épandage en plein champ n’est donc pas anodin et ne constitue donc pas une solution satisfaisante pour gérer les boues d’épuration. Ainsi, il convient de trouver des solutions en amont pour d’une part réduire les quantités de boues produites et d’autre part réduire les quantités de métaux lourds qui s’y accumulent (y compris en améliorant le fonctionnement des stations d’épuration). Nous sommes donc tout à fait favorables à ce qu’une étude indépendante et complète soit réalisée, tant sur les risques liés à l’épandage des boues (l’ADEME alerte déjà sur les risques à 100 ans pour les sols) que sur les méthodes de gestion alternatives qui peuvent exister. Cette étude devra donc proposer de nouvelles préconisations. Nous n’hésiterons pas à soutenir l’amélioration du fonctionnement des stations d’épuration pour permettre une meilleure gestion des boues qu’elles génèrent.

Vous trouverez ci-joints les liens vers :

Amitiés Insoumises

Catherine Mollet

cmollet2017legislatives@gmail.com

https://twitter.com/Fi4eme

https://www.facebook.com/Fi4eme63

Le 23 mai 2017 à 09:02, Philippe Grenier <phil.grenier@orange.fr> a écrit :
Le 22/05/2017 à 16:49, Insoumis circonscription 4 a écrit :
molletcatherine@free.fr <mailto:molletcatherine@free.

questions posées par débiocidons
-Comptez-vous proposer ou soutenir une loi qui définit une distance de protection de l’épandage de pesticides près des habitations ?

-Comptez-vous demander une étude indépendante qui aura pour mission :
l’impact sur l’environnement et ses conséquences sur la santé publique de l’épandage des boues de stations d’épuration sur des terres agricoles ?

Pas de réponse de votre part sous 8 jours sera considéré par débiocidons comme si vous étiez satisfait de la législation actuelle et nous le publierons sur notre site .

cordialement